En Novembre 2021, le journal LA DEPECHE nous informait de l’ouverture d’une enquête pour viol à la vraie-fausse abbaye de Tarasteix dans les hautes Pyrénées Cette procédure faisait suite à un signalement de la commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase).
LA DEPECHE indiquait que : « Dans le cadre de ses travaux, la commission indépendante a recueilli le témoignage d’une victime présumée des agissements du prêtre. C’est le président de la Ciase lui-même, Jean-Marc Sauvé, qui a procédé au signalement auprès du procureur de Tarbes au mois de juin dernier. »
La victime qui réside à Condom, a déjà été auditionnée par les gendarmes. Mais elle n’a pas déposé plainte ce qui va rendre encore plus difficile et longue l’enquête ouverte par le parquet de Tarbes. D’autant plus que les faits dont nous ignorons la date précise, sont prescrits. Mais, début octobre, le Garde des Sceaux Eric Dupont-Moretti avait « demandé aux procureurs de la République d’enquêter même sur des faits prescrits » signalés par la Ciase. »
LA DEPECHE de poursuivre : « Sur la base de l’appel à témoignages lancé par la commission du 3 juin 2019 au 30 octobre 2020, 9 personnes victimes d’abus sexuels dans l’Eglise depuis 1950, se sont manifestées, ont été accueillies et accompagnées avait précisé Pierre Jamet administrateur diocésain à notre journal le 7 octobre dernier. Depuis cette même date, quatre prêtres sont impliqués, deux sont décédés et ont été jugés, pour les deux autres dont un qui n’est pas du diocèse, la justice a considéré que les faits n’étaient pas suffisamment probants ou les témoignages suffisamment avérés ».
En mars dernier, l’évêque de Tarbes et de Lourdes Monseigneur Nicolas Brouwet avait publié un communiqué pour interdire à l’abbé Jean-Claude Mercier, « installé depuis 1977 à l’abbaye de Tarasteix sans l’autorisation de son évêque de Djibouti et des évêques de Tarbes et Lourdes, de célébrer les sacrements à la suite d’une enquête canonique ».
L’abbé Mercier de l’abbaye indiquait :
« Je suis accusé d’avoir une vie sexuelle non conventionnelle, de mauvaise gestion parce que j’ai eu la faiblesse d’aider une personne qui m’a escroquée. De plus, je suis victime de personnes mal intentionnées qui ont agi contre moi par jalousie, par méchanceté et par duplicité : un homme que j’ai accueilli à bras ouverts et qui m’a trahi, une autre personne qui m’a été recommandée et qui voulait prendre ma place à l’abbaye. L’évêque a sans doute été influencé par cette personne mal intentionnée. Mais si l’Eglise avait des éléments contre moi, pourquoi ne pas me l’avoir dit avant ? Je suis à l’abbaye depuis 44 ans. J’ai peut-être péché par manque de clairvoyance mais j’ai été manipulé. Je suis surtout coupable d’avoir été trop généreux ».
Etrangement cet abbé se disant victime était rejoint dans son entreprise pour le moins malhonnête par une fausse Eglise schismatique en décembre 2021:
En effet, la fausse abbaye qui n’a jamais été canoniquement érigée, a rejoint en décembre 2021 une fausse église schismatique, la Petite Eglise apostolique vieille catholique qui n’a aucun lien avec l’Eglise catholique romaine.
« Cette église schismatique prétend s’inscrire dans la succession des chrétiens qui ont refusé le Concordat dans l’ouest de la France (Petite Eglise) et de ceux qui ont refusé la condamnation du jansénisme puis le dogme de l’infaillibilité pontificale (église d’Utrecht et Vieux-Catholiques). »
Par ailleurs, Riposte Catholique indiquait que Le primat de cette pseudo-église était jugé pour blanchiment:
le “primat” autoproclamé de cette église, le belge Christian Verstraete, a été jugé en Belgique dans une affaire où une fidèle de la région de Saint-Malo, approchée par un “évêque” autoproclamé, Mgr Albéric (Yves Lerognon à l’état civil) a été transférée en Belgique dans une maison de retraite gérée par une proche d’un soi-disant “prêtre” de cette fausse église et où un chèque avec une signature falsifiée de cette fidèle a été fait au soi-disant évêque pour 230.000 euros. »
En février dernier, Monseigneur Brouwet publiait un communiqué de mise en garde :
« A la suite d’une enquête canonique j’interdis à l’Abbé Jean-Claude Mercier, installé depuis 1977 dans l’ancienne abbaye de Tarasteix sans l’autorisation de son évêque de Djibouti et des évêques de Tarbes et Lourdes, de célébrer les sacrements.Cette interdiction s’applique aux deux prêtres habituellement présents dans ce bâtiment, les abbés José Jorge Pala-Dominguez originaire d’Equateur et Alexis Rakotondratsara de l’île de Madagascar.
Je mets en garde tous les fidèles et les pèlerins de passage en leur conseillant de ne pas se rendre dans cette ancienne abbaye et de ne pas la financer.
J’ajoute que l’Abbé Mercier, n’ayant aucune mission de l’Église catholique depuis 44 ans, ne peut pas agir ni recevoir quiconque en son nom.
Fait à Tarbes, le 25 février 2021 + Nicolas Brouwet, Évêque de Tarbes et Lourdes »
A ce jour qu’an est-il des divers procédures ?
Alors faut-il se méfiait de cette vraie-fausse ancienne abbaye ?
Sur son site, photos à l’appui , l’équipe dirigeante essaye de se justifier comme elle peut…