Le dernier livre qui jette une nouvelle pierre sur la mémoire de l’abbé Pierre, intitulé L’Abbé Pierre, la fabrique d’un saint, n’est rien d’autre qu’un exemple flagrant de la volonté implacable d’éradiquer un homme qui, au nom de sa foi, a consacré sa vie aux plus démunis, tout en incarnant les merveilles et les horreurs de l’humanité. Cet acharnement, guidé par une idéologie qui renie Dieu, n’est ni un acte de justice ni de vérité, mais bien une tentative insidieuse de détruire une figure emblématique de l’Église, de façon à affaiblir cette institution.
A quoi cela sert-il de sortir tous les cadavres de l’Eglise , qui allez-vous condamner ?
L’abbé Pierre, Henri Grouès, est certes un homme marqué par le péché, comme tous les humains. Mais il n’est pas moins un homme appelé à la sainteté, comme chacun d’entre nous. Il a accompli des merveilles au service des plus pauvres, il a vu dans la souffrance humaine une vocation, un chemin pour servir Dieu. Cependant, à côté de cette lumière, des ombres existent aussi, il a commis le pire. Car tout homme, même le plus saint, est susceptible de tomber, de se laisser emporter par ses propres faiblesses. La condition humaine est faite de cette tension entre sainteté et péché. Et c’est précisément dans cette tension DU MEILLEUR ET DU PIRE que l’abbé Pierre a su œuvrer, tout en restant fidèle à sa vocation.
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Mais cet acharnement à détruire sa mémoire n’a rien de libérateur pour les victimes, comme certains aimeraient nous le faire croire. Le lynchage médiatique ne guérit pas les blessures, ne les apaisent pas. Il n’y a que le pardon et la miséricorde, que l’on retrouve dans la véritable rédemption, qui sont capables d’apporter la guérison. Le véritable travail de vérité consiste à permettre la réconciliation et à chercher la guérison non à brandir le pire du pire pour encore forcer le dégout et la honte : seul l’Amour guérit .
Il est plus que temps de réaliser que ce genre de publication, loin de contribuer à une quelconque élévation morale ou spirituelle, participe à un effort systématique pour saper les fondations de l’Église. L’idéologie derrière ces attaques est claire : nier Dieu au nom d’une soi-disant « vérité ». Cette vérité, qui n’est en réalité qu’un voile de haine, cherche à détruire l’héritage chrétien en dénigrant ses figures les plus sacrées.
Cet inventaire des crimes et délits de l’Eglise sert clairement un agenda idéologique. Mieux fabriquer des Saints que bâtir la haine.
