Lors de la commémoration du 7 octobre 2023 organisée hier soir à Rome par l’ambassade d’Israël auprès du Saint-Siège, Yaron Sideman, ambassadeur d’Israël auprès du Vatican, a exprimé sa profonde gratitude envers le pape François et le pape Léon XIV. Il a salué leur engagement spirituel et diplomatique dans le processus ayant conduit à la libération des otages du Hamas et à la fin du conflit.
« L’accord qui a permis le retour au pays de tous les otages encore en vie, et qui a mis fin à la guerre, n’aurait pas été possible sans la pression exercée sur le Hamas par Israël, sans la détermination du président Donald Trump, mais aussi sans les prières et les gestes d’unité du pape François et du pape Léon XIV », a déclaré Yaron Sideman le 23 octobre à Rome.L’ambassadeur a rappelé l’implication personnelle du pape François, qui avait rencontré à trois reprises les familles des otages et mentionné publiquement, lors de l’Angélus du 15 septembre 2024, Hersh Goldberg-Polin, retrouvé mort à Gaza en septembre dernier. « En donnant un nom et un visage à ces victimes, le pape François a contribué à maintenir vivante leur mémoire et à renforcer l’engagement collectif pour leur libération », a-t-il affirmé.
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Évoquant également le pape Léon XIV, Yaron Sideman a salué sa force morale et sa présence constante dans la prière et l’action en faveur de la paix. Selon lui, les deux papes ont contribué, chacun à leur manière, à ouvrir la voie à la délivrance des otages.Le diplomate israélien a toutefois rappelé que la mission n’est pas terminée : « Nous attendons encore le retour des treize otages restants. Maintenant que la guerre est finie, nous devons nous concentrer sur la paix et la réconciliation, avec nos voisins, avec nous-mêmes et au sein de la société israélienne. »
Enfin, Yaron Sideman a exhorté le peuple d’Israël à rester uni face aux épreuves : « Malgré tout ce qui nous divise, nous restons profondément liés les uns aux autres, comme un seul tissu humain vivant. Cette union est notre plus grande force. C’est elle qui nous permettra de sortir de l’abîme de la tragédie du 7 octobre et de marcher ensemble vers un avenir de lumière et d’espérance. » Par ces paroles, l’ambassadeur d’Israël a voulu reconnaître le rôle singulier du Saint-Siège et rendre hommage à deux papes qui, par la prière et la diplomatie, ont su unir la foi et la compassion dans un même appel à la paix.
