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Le cardinal Zuppi et la déconstruction de la famille : une vision erronée de l’amour et des relations ?

Cardinal Zuppi - DR gay.it
Cardinal Zuppi - DR gay.it
Au Giffoni Film Festival, le cardinal a développé cette idée en affirmant que le concept de la "famille queer" est simplement une autre forme de relation fondée sur le bien-être et l'amour,

La récente déclaration du cardinal Matteo Zuppi au Giffoni Film Festival suscite une vive inquiétude parmi les catholiques . En effet, l’archévêque de Bologne, qui est aussi président de la Conférence Épiscopale Italienne, semble réinventer les normes de la famille chrétienne en se basant sur une vision profondément discutable du concept de « famille queer ». Ses propos, inspirés par la défunte Michela Murgia, illustrent un dangereux détournement des valeurs chrétiennes traditionnelles.

Lors de cet événement, le cardinal Zuppi a affirmé :

« Il faut comprendre ce que signifie “queer” selon moi. Une personne, Michela Murgia, m’a expliqué comment elle avait des enfants sans lien sanguin direct avec elle. Elle s’est mariée avec un homme pour maintenir un lien avec ces enfants. Je crois que nous devrions tous apprendre que des liens peuvent exister sans nécessairement un aspect juridique. Le principal est de se vouloir du bien. » propos rapportés par la Bussola.

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Ces mots, bien qu’apparemment empreints de compassion, montrent une profonde incompréhension des principes bibliques et sacramentels sur la famille.

Le cardinal Zuppi semble ignorer que la famille, selon l’enseignement chrétien, est une institution divine fondée sur des principes immuables. Le concept de « famille queer », tel que promu par Michela Murgia, est une construction sociale visant à déconstruire les rôles familiaux traditionnels. Murgia, qui a critiqué les relations conjugales traditionnelles comme insuffisantes et a fondé une « famille queer » où les rôles sont fluides et les liens biologiques ignorés, ne devrait pas servir de modèle pour les enseignements de l’Église.

La « famille queer » de Murgia est essentiellement une tentative de détruire les fondements de la famille traditionnelle. Comme le décrit Murgia, « Dans la famille queer que je vis, il n’y a personne qui ne se soit pas vu appeler “époux/épouse” au cours des années ».

Ce concept est une remise en question complète des rôles fixés par Dieu dans la création. Selon elle, les termes comme fils, époux, mère, et père sont devenus « liquides » et dépourvus de signification stable. Cette vision est en contradiction flagrante avec les enseignements bibliques qui établissent que le mariage et la famille sont ordonnés par Dieu pour la procréation et l’éducation des enfants dans la foi chrétienne.

Le cardinal Zuppi, en affirmant que « le principal est de se vouloir du bien », semble se ranger du côté d’une vision relativiste de l’amour et des relations humaines. Cette approche laisse de côté les vérités fondamentales de la foi chrétienne, qui enseignent que l’amour véritable est lié à la vérité, à la justice, et au respect des lois divines.

L’amour chrétien ne peut se réduire à une simple affirmation de bonne volonté, mais doit s’inscrire dans le cadre des enseignements du Christ et des préceptes de l’Église.

La Bussola nous indique que la déclaration du cardinal Zuppi est également préoccupante dans le contexte plus large des récentes bénédictions accordées à des unions homosexuelles par des membres du clergé. En juin 2022, une bénédiction officielle a été donnée à une telle union, ce qui a été validé par des membres du clergé de la diocèse du cardinal Zuppi, malgré les critiques formulées à ce sujet. Les tentatives de justification de ces actions par des raisonnements altruisme et générosité, comme le fait Zuppi, sont des tentatives malheureuses de concilier des pratiques non conformes avec la doctrine chrétienne.

Il est essentiel que les membres de l’Église, en particulier ceux investis d’autorité, s’engagent à préserver l’intégrité des enseignements traditionnels. Le cardinal Zuppi, en redéfinissant les normes familiales selon des critères aussi flous et contestés, risque de mener les fidèles dans une confusion doctrinale dangereuse.

Face à ces errements spirituels et intellectuels, il est impératif que les autres cardinaux et dirigeants ecclésiaux restent fermes dans leur adhésion à la vérité révélée et aux enseignements de l’Église. La famille, telle que conçue par Dieu, doit être protégée et honorée, et non sacrifiée sur l’autel d’une interprétation moderne déconnectée des principes chrétiens.

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