À chaque page du saint Évangile, nous lisons un témoignage de l’ardent amour du cœur de Jésus pour son père céleste. Dès son entrée en ce monde, il se consacra à sa gloire : Parce que vous n’avez pas agréé les holocaustes pour l’expiation du péché… j’ai dit alors : » Me voici, je viens pour accomplir, ô mon Dieu, votre volonté. »
Il accepte d’un cœur généreux et soumis toutes les épreuves de son enfance et de sa vie cachée. Écoutez la première parole que l’écrivain sacré met sur ses lèvres : « Ne faut-il pas que je sois tout occupé des intérêts de mon Père ? »
Toujours uni à lui, il ne perd jamais le souvenir de ce Père bien-aimé ; il en parle sans cesse, il l’invoque, il le remercie et lui renvoie la gloire de toutes ses actions.
« Tout m’a été donné par mon Père… je ne fais rien de moi-même ; c’est le Père qui demeure en moi, qui est l’auteur de mes œuvres. » Ne nous lassons pas de citer ces paroles admirables qui sont une éloquente révélation de son cœur : » Ma nourriture, dit-il encore, c’est de faire la volonté de mon Père… je fais toujours ce qui lui est agréable… »
Ainsi quelle réciprocité de tendresse de la part du Père céleste : « Voici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toutes mes complaisances. »