Lors de la conférence de presse à bord du vol de retour de Marseille à Rome, le Pape François a clairement condamné l’euthanasie et l’avortement, et a averti que “on ne peut pas jouer avec la vie, ni au début ni à la fin”.
Interrogé sur la question de l’euthanasie lors de sa réunion privée avec Emmanuel Macron,, dont le gouvernement prépare actuellement une loi à ce sujet, le Saint-Père a déclaré :
“Aujourd’hui, nous n’avons pas parlé de ce sujet, mais nous en avons parlé lors de l’autre visite, lorsque nous nous sommes rencontrés, je l’ai dit clairement quand il est venu au Vatican ; j’ai donné mon avis clairement : on ne joue pas avec la vie, ni au début ni à la fin. On ne joue pas avec elle.”
Le Pape a souligné que ce n’est pas seulement “son opinion”, et il a encouragé la lecture du roman de science-fiction dystopique “Seigneur du Monde” de l’écrivain britannique Robert Hugh Benson, “un écrivain qui parle du futur, montre comment les choses seront à la fin. Et il supprime les différences, toutes les différences, et il élimine aussi les souffrances… et l’euthanasie est l’une de ces choses, la mort douce, la sélection avant la naissance… Cela nous montre comment cet homme voyait les conflits actuels”.
Le Saint-Père a ensuite mis en garde contre “les colonisations idéologiques qui détruisent la vie humaine et vont à l’encontre de la vie humaine”.
“Aujourd’hui, la vie des grands-parents est effacée, par exemple ; lorsque la richesse humaine entre dans le dialogue entre grands-parents et petits-enfants… elle est effacée : ce sont des vieux, ils ne servent à rien”, a-t-il regretté.
“Cette fois-ci, je n’ai pas parlé au président, mais la dernière fois, oui, quand il est venu et je lui ai donné mon avis : on ne joue pas avec la vie, que ce soit la loi qui empêche la croissance de l’enfant dans le ventre de la mère, la loi sur l’euthanasie en cas de maladie ou de vieillesse”, a-t-il répété.
Le Pape a souligné qu’il ne s’agit pas d’une “question de foi”, mais d’une “question humaine, humaine ; c’est là que réside la laide compassion. La science a rendu certaines maladies douloureuses moins douloureuses et les accompagne avec beaucoup de médicaments. On ne joue pas avec la vie.”
Source Vatican News