Le 4 septembre 2024, lors d’un entretien avec des jésuites indonésiens à Jakarta, le pape François a exprimé son souhait de voir Aung San Suu Kyi libérée de sa détention. Ces déclarations ont été publiées le 24 septembre dans la revue jésuite italienne La Civiltà Cattolica.
Aung San Suu Kyi, ancienne Première ministre de Birmanie et lauréate du Prix Nobel de la paix, est actuellement emprisonnée par la junte militaire birmane depuis le coup d’État de 2021. Le Pape a affirmé : « J’ai demandé la libération de Mme Aung San Suu Kyi » et a révélé qu’il avait proposé d’accueillir l’ancienne dirigeante au Vatican.
Il Corriere della Sera indique que le Saint-Père a également évoqué les circonstances difficiles que traverse le Myanmar, soulignant la nécessité d’agir pour promouvoir la paix et les droits de tous. « Au Myanmar, on ne peut pas rester silencieux aujourd’hui : il faut agir ! » at-il déclaré, insistant sur l’importance de construire un avenir fondé sur le respect de la dignité humaine et d’un ordre démocratique.
En abordant les violences vécues par les Rohingyas (minorité musulmane) , le Pape a souligné l’importance de ne pas rester inactif face à l’injustice. « Il n’y a pas de réponse universelle… Aujourd’hui, on ne peut pas rester silencieux sur le Myanmar : il faut agir ! » a-t-il ajouté, invitant les jeunes à faire preuve de courage face aux défis.
Ce plaidoyer pour la libération d’Aung San Suu Kyi met en lumière l’engagement du Pape pour les droits de l’homme, tout en évoquant les réalités difficiles du Myanmar.