Hier dimanche 18 mai, dans le prolongement de la messe marquant le début de son pontificat, le pape Léon XIV a reçu en audience privée James David Vance, vice-président des États-Unis. Une rencontre hautement symbolique, alors que les relations entre le Saint-Siège et Washington avaient connu des tensions durant le pontificat de François, notamment sur les questions liées à la liberté religieuse ou à la reconnaissance des droits des écoles catholiques.
En recevant JD Vance, figure conservatrice et catholique affirmée, le pape Léon XIV confirme sa volonté d’ouvrir une nouvelle page dans les relations entre les États-Unis et le Vatican. Artisan de paix et homme de dialogue, le souverain pontife s’est montré particulièrement à l’écoute de son interlocuteur américain.
À l’issue de cette rencontre, le vice-président s’est entretenu avec Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les Rapports avec les États et les Organisations internationales. Comme l’indique un communiqué officiel de la Salle de presse du Saint-Siège, « au cours des échanges cordiaux à la Secrétairerie d’État, la satisfaction a été renouvelée quant aux bonnes relations bilatérales, et la discussion s’est concentrée sur la collaboration entre l’Église et l’État, ainsi que sur certaines questions d’une importance particulière pour la vie ecclésiale et la liberté religieuse ».
La liberté religieuse, sujet de vives préoccupations aux États-Unis, notamment avec les pressions croissantes exercées contre les établissements catholiques et les professionnels refusant de se plier à des lois contraires à leur conscience, a été au centre des discussions. JD Vance avait d’ailleurs exprimé publiquement à plusieurs reprises son inquiétude sur ce sujet, appelant à une coopération renforcée avec le Vatican.
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Le communiqué poursuit : « un échange de vues a eu lieu sur plusieurs sujets liés à l’actualité internationale, en formulant le vœu que, dans les zones de conflit, le droit humanitaire et le droit international soient respectés, et que des solutions négociées soient trouvées entre les parties concernées ».
Ce dialogue intervient alors que le pape Léon XIV multiplie les gestes en faveur d’un retour à une diplomatie plus cohérente, centrée sur la défense de la foi, la paix et la vérité. Son audience avec JD Vance, marque une volonté réciproque de retisser des liens solides, après une décennie de malentendus.À Rome, certains observateurs y voient également un signal envoyé aux catholiques américains : le Saint-Père entend reconnaître leurs efforts pour défendre les valeurs évangéliques dans un contexte politique et culturel difficile. Une source proche du Vatican a indiqué que « le climat de cette rencontre était empreint de respect mutuel et de clarté sur les enjeux actuels, tant religieux que géopolitiques ».
Cette rencontre de dimanche pourrait donc marquer un tournant : celui d’un nouveau style diplomatique, à l’image de Léon XIV, soucieux de paix, mais ferme dans la défense des principes non négociables de l’Église.
