Le père Christophe Le Sourt, jusqu’à présent Délégué national pour les Relations avec le Judaïsme au sein de la Conférence des évêques de France (CEF), a été nommé Secrétaire général de la CEF par les évêques réunis en Assemblée plénière de printemps à Lourdes. À compter du 1er juillet prochain, il prendra la suite de Mgr Hugues de Woillemont, nommé Directeur général de L’Œuvre de l’Orient.
Né le 10 mai 1959 à Dugny, le père Christophe Le Sourt a toujours été animé par une vocation spirituelle et intellectuelle profonde. Ordonné prêtre pour le diocèse du Mans le 26 juin 1988, il a rapidement pris des responsabilités au sein de la pastorale étudiante. Il a notamment été Curé responsable de la Paroisse étudiante de Notre-Dame du Pré et Aumônier des étudiants de 1993 à 2004. Au-delà de ses missions pastorales, il a également exercé des rôles clés dans la formation chrétienne, en particulier en tant que responsable du Service des Vocations et membre du Conseil épiscopal du diocèse du Mans.
Le père Le Sourt a également exercé une fonction importante en tant que curé de plusieurs paroisses, dont celle de la cathédrale du Mans, et en tant que vicaire épiscopal en charge de la Formation et de l’annonce de la foi. Sa mission de Délégué épiscopal pour les relations avec le judaïsme, à partir de 2012, l’a conduit à développer un dialogue interreligieux unique, répondant aux besoins de formation au sein de l’Église et en dehors. Cette expertise en relations avec le judaïsme a été particulièrement marquante, en témoignant de sa capacité à allier foi et ouverture au monde.
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En 2020, il a été nommé Directeur du Service national pour les Relations avec le judaïsme (SNRJ), une mission qu’il a menée avec une conviction profonde, cherchant à renforcer les liens entre l’Église catholique et le monde juif. En février 2022, il avait partagé dans une interview sa vision du dialogue interreligieux, soulignant combien il est essentiel de connaître ce qui nous unit et ce qui nous distingue:
« Nostra Aetate § 4 a marqué un point de conversion, de changement de regard et de positionnement théologique radical. Le dialogue n’est pas fait pour trouver le plus petit dénominateur commun, mais pour connaître ce qui nous est commun et quelles sont nos différences. »
Tout au long de sa carrière, le père Le Sourt a été un homme de dialogue et de service. Sa nomination comme Secrétaire général de la CEF couronne un parcours sacerdotal riche, empreint d’une profonde recherche de communion et d’unité dans l’Église, tout en s’engageant fermement dans des causes sociales et humaines, telles que la lutte contre l’antisémitisme. Sa formation continue des équipes diocésaines et son travail de représentation lors de cérémonies juives témoignent de son rôle clé dans la promotion du respect et de la fraternité entre les communautés.
À la Conférence des évêques de France, il aura pour mission de coordonner le travail des évêques, en particulier dans le domaine de la formation et de la communication. Son expérience dans le dialogue avec les autres religions et sa gestion des relations interconfessionnelles au sein de l’Église en font un choix naturel pour ce rôle important.
Ainsi, le père Christophe Le Sourt, avec sa vaste expérience et son engagement de longue date pour le dialogue interreligieux, s’apprête à relever de nouveaux défis en tant que Secrétaire général de la CEF, dans un contexte où l’Église se trouve face à de multiples enjeux sociaux, religieux et politiques.
