Alors que certains documents récents, comme Fiducia supplicans, ont ouvert la voie à des bénédictions de « couples irréguliers » au nom d’un accueil « mal compris », le pape Léon XIV a rappelé avec netteté ce que l’Église célèbre vraiment : le mariage, le vrai, celui voulu par Dieu entre un homme et une femme.Lors du Jubilé des familles, célébré ce samedi 1er juin 2025 à Rome dans le cadre de l’Année Sainte, le successeur de Pierre n’a pas esquivé les fondements anthropologiques et théologiques du sacrement de mariage. « Le mariage n’est pas un idéal, mais le canon du véritable amour entre l’homme et la femme : un amour total, fidèle, fécond », a-t-il déclaré dans une homélie prononcée en la basilique Saint-Pierre devant une assemblée nombreuse.
En invoquant les saints Louis et Zélie Martin, les bienheureux Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi et la famille Ulma ,« unis dans l’amour et dans le martyre » ,Léon XIV a voulu rappeler que l’alliance conjugale n’est pas une formalité sociale ou une option pastorale, mais bien un chemin de sainteté et un pilier de la société.
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« Des familles naît l’avenir des peuples », a-t-il affirmé, soulignant que la famille chrétienne est une réponse vivante aux divisions et aux crises qui frappent le monde. « Le monde d’aujourd’hui a besoin de l’alliance conjugale pour connaître et accueillir l’amour de Dieu, et pour surmonter, par sa force d’unité et de réconciliation, les forces qui désagrègent les relations et les sociétés », a-t-il ajouté.
Une phrase qui résonne comme une mise au point face aux confusions doctrinales de certains milieux ecclésiaux, où l’on s’emploie à bénir ce qui ne peut l’être, sans oser nommer ce qui doit l’être : le péché.
Le pape s’est aussi adressé avec simplicité et fermeté aux époux présents : « À vous, époux, je dis : comportez-vous comme vous voudriez que vos enfants se comportent ; éduquez-les à la liberté par l’obéissance ; cherchez toujours en eux le bien et les moyens de le faire grandir. »
En des temps où les mots amour, liberté et fidélité sont vidés de leur sens au nom de la sensibilité contemporaine, Léon XIV redonne à ces termes leur lumière chrétienne. Et pendant que certains s’interrogent sur la manière de bénir des unions qui ne conduisent ni à la fidélité, ni à la fécondité, ni à la sainteté, le pape, lui, bénit ce que Dieu a béni depuis les origines : l’homme et la femme, unis pour la vie.
Source Vatican