« L’orgasme comme anticipation du Paradis », c’est la thématique du livre La Passion Mystique, publié en 1998.Un livre plus que choquant écrit par… l’actuel Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le cardinal Fernandez lui-même… !
Une attention malsaine à l’union sexuelle en tant qu’acte détaché de la procréation et comme pur plaisir. Avec un récit « pathologique » d’une expérience mystico-érotique, c’est un rapide résumé d’un livre qui révèle de nombreuses ombres de la personnalité du nouveau préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, celui que l’on surnomme Tucho.
En 1998,Victor M. Fernández était prêtre depuis douze ans, titulaire d’une licence en Théologie biblique et docteur en Théologie de la Pontificia Università Cattolica Argentina de Buenos Aires depuis huit ans.
Cette année-là, Tucho publiait, aux éditions Dabar, un livre intitulé La Passion Mystique, mêlant sensualisme et spiritualité ce livre de « pornothéologie » évoquait de manière morbide et dans les détails la vie érotique et l’orgasme.
Un livre qui faisait suite à son ouvrage plus connu sur le baiser ( l’art du baiser), publication qui avait été exhumée lors de sa nomination en tant que préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et à laquelle il s’était défendu en disant qu’il s’agissait d’un petit livre recueillant une catéchèse pour les adolescents, lorsqu’il était jeune prêtre.
Vu le retour de cette thématique, on peut supposer que Tucho avait un grand penchant pour les petits livres pour adolescents…
Le livre de 1998 a disparu de la circulation et on n’en a plus entendu parler et le préfet Fernández, qui était depuis 1993 vice-doyen de la Faculté de Théologie de l’Université de Buenos Aires, a ainsi pu « prendre son envol » et devenir d’abord doyen, puis vice-président de l’Université Pontificia de la capitale argentine (2002), et enfin recteur (2011).
Cependant, quelqu’un a dû ressentir un « certain malaise » en voyant ce personnage accéder à la charge de Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et détruire, document après document, ce qui reste de sain dans l’Église catholique.
La dernière » mauvaise surprise » de Tucho c’est, depuis le 18 décembre dernier, l’autorisation de la bénédiction des couples homosexuels , le cardinal s’étant justifié en affirmant qu’elles seront des bénédictions furtives…
Le livre,La Passion Mystique, a donc été exhumé, et les chapitres les plus scandaleux (pp. 65-92) ont été reproduits et traduits en anglais, dont nous vous présentons ici quelques extraits , pour que vous puissiez vous rendre compte du contenu de cette publication. Nous nous excusons par avance auprès de nos lecteurs pour certaines expressions.
Il est important de préciser que le problème ne réside pas dans l’affirmation de la positivité du plaisir sexuel dans le dessein divin,
Le point central est plutôt l’obsession morbide avec laquelle le Cardinal Fernández se complaît dans les détails de la vie érotique et, en particulier, de l’orgasme.
En seulement trois ans, Tucho, engagé depuis longtemps dans une vie célibataire en raison de son sacerdoce, n’a pas pu s’empêcher d’écrire deux livres du même genre, comme s’il était incapable de se retenir de traiter de ces sujets de manière pornographique.
Espérons que cela fasse également réfléchir ceux qui l’ont placé à la tête de l’un des dicastères les plus importants de la Curie romaine…
Quiconque a suivi les cinq ans de catéchèse de Jean-Paul II sur la théologie du corps n’a jamais pu remarquer une quelconque insistance du Pape sur des détails érotiques inutiles.La perspective de Tucho appartient davantage à la tradition tantrique qu’à la tradition chrétienne.
Voyons le contenu de certains des chapitres que nous avons choisi de traduire:
Le cardinal consacre le sixième chapitre à décrire « une expérience d’amour, une rencontre passionnée avec Jésus, que m’a racontée une adolescente de seize ans ».
Si l’on lit les détails de ce récit, on peut facilement se rendre compte que cette « expérience d’amour » révèle clairement les bouleversements hormonaux typiques de l’adolescence. Cependant, le préfet pour la foi présente cette expérience , comme s’il s’agissait d’une véritable expérience mystique, exprimant le désir de cette jeune fille de « toucher » Jésus dans différentes parties de son corps:
« Si tu es le plus beau, Jésus, pourquoi ne pas te contempler, pourquoi ne pas t’admirer, pourquoi ne pas jouir de toi ? » et ainsi de suite avec l’énumération de ce « plaisir ».
Un prêtre digne de ce nom aurait dû modérer la jeune fille, la mettre en garde contre une mauvaise interprétation d’un désir compréhensible d’intimité, à intégrer et à ordonner dans une « prétendue expérience mystique. »
La cardinal argentin , quant à lui, prend cette expérience, la qualifie de « rencontre passionnée avec Jésus » et la met en lumière dans l’écrit, comme un exemple de la dimension sexuelle dans la vie mystique.
Le chapitre suivant est encore plus pathologique…..Il s’agit d’une description détaillée de la différence entre l’orgasme masculin et féminin, pour ensuite examiner « si ces particularités de l’orgasme masculin et féminin se retrouvent d’une manière quelconque dans la relation mystique avec Dieu » et mentionner (chapitre 8) sainte Thérèse d’Avila et sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.
Puis, il conclut (chapitre 9) sur la « présence de Dieu dans l’orgasme du couple ». Il est à noter que Tucho parle toujours de couple, de « l’union sexuelle comme un acte d’amour ». Son attention ne se porte donc pas sur l’acte conjugal, mais sur l’aspect purement sexuel, qui ouvrirait la voie à la contemplation divine en tant qu' »acte d’amour » apportant du plaisir, plutôt que comme un don mutuel des époux à la vie.
Le futur Préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi écrivait :
« Si Dieu peut être présent à ce niveau de notre existence, il peut également être présent lorsque deux êtres humains s’aiment et atteignent l’orgasme ; et cet orgasme, vécu en présence de Dieu, peut également être un sublime acte d’adoration de Dieu ».
La déviance est avérée …. : l’orgasme, atteint par « deux êtres humains qui s’aiment », devient un acte d’adoration. Mariés, cohabitants, homosexuels ou transgenres, il semble que cela ne soit pas discriminatoire : l’important est qu’ils s’aiment et atteignent l’orgasme….
Mieux encore, l’orgasme comme chemin rapide vers le Paradis :
« Ainsi, le plaisir de l’orgasme devient une anticipation de la merveilleuse fête de l’amour qu’est le Paradis ».
Parce que, selon le préfet,
« le plaisir sexuel n’entrave pas la spiritualité ni la contemplation, car si l’union sexuelle est un acte d’amour, elle ne fait que ouvrir le cœur, facilitant ainsi la contemplation de Dieu ».
L’important, c’est l’amour et le plaisir…
Une dernière interrogation :
Que peut savoir le cardinal des détails de l’orgasme ? En théorie, ordonné en 1986 à l’âge de 24 ans et probablement entré au séminaire au moins six ans auparavant, à l’âge de 18 ans, il ne devrait pas en savoir beaucoup…à moins que…
rédigé et adapté avec nuova bussola.