Le résultat de ces scrutins n’est-il pas également la discréditation des évêques, révélant que les fidèles ont opté différemment de leurs prélats louant une certaine Europe…
Y aura-t-il une remise en cause ? Un questionnement sur un positionnement décalé par rapport aux aspirations des fidèles ? Nous en doutons, car certains prélats sont déjà absorbés par le système.
De leur côté, certains évêques et des associations caritatives dites catholiques ( Secours Catholique) « alertent » et « se mettent en résistance »… détournant ainsi la charité de sa véritable essence pour soutenir une politique en place. Aucun n’éprouve de répugnance à l’égard d’alliés antisémites, aucun n’éprouve de dégoût de faire bloc avec des pro-avortement, des pro-euthanasie, des pro-wokistes… on ferme les yeux, on se bouche le nez et on se drape d’une dignité de circonstance…celle d’une certaine humanité..
Cette situation interroge les fidèles et les bénévoles qui ne savent plus à quel Saint se fier, car ces associations ne font pas référence aux Évangiles, ni aujourd’hui ni jamais…Qui manipule la Peur… ? Ceux qui demandent que des choses changent ou ceux qui persistent vers le mur du renoncement ?
Où est le courage de ces religieux devenus saints ou martyrs, qui ont eu la force de s’opposer aux totalitarismes, comme Saint Jean-Paul II ? Où sont ces religieux qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, ont sauvé des milliers de vies face à l’extrême droite, la vraie, celle de 1930 ? Où sont ces prélats qui savaient être écoutés par un roi ou un ministre… ?
Des évêques dénoncent le temps où les religieux s’immisçaient dans les consciences… mais n’était-ce pas leur rôle ?
Nos évêques et ces associations adoptent un « politiquement correct », celui du vrai-faux bon sentiment et de la vraie-fausse charité, ils ont eux-mêmes désigné des boucs émissaires ; toujours les mêmes.Les fautifs sont les héritiers d’une histoire, les porteurs d’une tradition, et l’on pratique sans honte le mélange des genres, celui qui mêle le sentimentalisme et la foi.
Quelle analyse les évêques de France font-ils des besoins fondamentaux des fidèles ?
« La vraie charité consiste à comprendre le besoin de celui qui en a, avant même qu’il ne le perçoive lui-même. » – Thomas Merton – Pére Louis en religion.
Assurément les évêques de France passent à coté de la Charité…Rappelons que L’Église n’est pas de ce monde, et ses valeurs non plus… Qu’y a-t-il de plus dur ? Témoigner de l’entièreté du message chrétien au risque d’être à contre-courant ou participer à une mascarade électorale avilissante au nom d’une humanité dévoyée?
Certains diront que la mesure, la pondération… sont source de sagesse, mais la tiédeur n’est pas de mise dans l’Évangile.
L’on a l’impression que si un homme d’Eglise pense que le peuple se trompe il émettra un discours moralisateur contre lui,mais s’il pense que la nouvelle majorité sera contraire à cet ancien discours, le nouveau discours consistera, avec certaines concessions, à vite accepter le réel et à faire avec , nos évêques sont-ils sans honte champion de realpolitik ?!