Ces spots mettront en avant les actions de solidarité entreprises par l’Église sur le terrain et seront diffusés sur les chaînes d’information en continu. La campagne se déroulera plus particulièrement au cours de la dernière semaine de l’année, période traditionnellement marquée par les dons les plus importants.
La diminution du nombre de donateurs constitue un véritable défi pour l’Église, car leur nombre est passé à 813 000 en 2022, soit 50 000 de moins par rapport à l’année précédente, ce qui préoccupe grandement la CEF.
Il est donc crucial de sensibiliser les jeunes, qui sont généralement moins enclins à faire des dons, d’autant plus que l’Église constate une forte augmentation du nombre de catéchumènes, ces adultes demandant le baptême (+30 % en 2023). Or, ces nouveaux fidèles ne sont pas toujours conscients que l’Église dépend entièrement des dons pour subsister. En conséquence, le denier du culte a reculé de 5,1 % l’année dernière, atteignant environ 300 millions d’euros, soit la moitié des ressources annuelles.
Le Figaro indique que dans l’ensemble, les ressources de l’Église catholique ont augmenté de 2 % en 2022, s’élevant à 597 millions d’euros. Cette augmentation s’explique en grande partie par les quêtes, qui représentent près d’un quart des ressources totales et ont augmenté de 6,1 %. La CEF estime que cela est lié à la popularité croissante des paniers de quête électroniques, où les dons par carte bancaire sont généralement plus élevés que les dons en espèces.
Les deux autres sources de revenus sont les offrandes de messe (-4,6 %) et les frais versés pour les baptêmes et les mariages (+6,4 %). Cependant, la CEF souligne que, compte tenu de l’inflation, la hausse globale des ressources n’a pas permis de compenser la hausse des dépenses des diocèses. De plus, tous les diocèses ne sont pas dans la même situation, car si un diocèse sur sept a vu ses ressources augmenter de plus de 10 % en 2022, un sur trois a enregistré une baisse de ses ressourc
L’Église catholique, confrontée à une diminution croissante de ses donateurs, renforce son appel aux dons en cette fin d’année. La Conférence des évêques de France (CEF) a annoncé le lancement, le jeudi 14 décembre, d’une campagne d’appel aux dons de fin d’année, marquée par une première : la diffusion de spots télévisés.
Cette campagne nationale touchera divers médias, notamment les médias confessionnels et traditionnels, ainsi que le web, la presse écrite et la radio. Pour la première fois, elle sera également visible à la télévision et dans de nombreuses gares en France.
Ces spots mettront en avant les actions de solidarité entreprises par l’Église sur le terrain et seront diffusés sur les chaînes d’information en continu. La campagne se déroulera plus particulièrement au cours de la dernière semaine de l’année, période traditionnellement marquée par les dons les plus importants. La diminution du nombre de donateurs constitue un véritable défi pour l’Église, car leur nombre est passé à 813 000 en 2022, soit 50 000 de moins par rapport à l’année précédente, ce qui préoccupe grandement la CEF.
Il est donc crucial de sensibiliser les jeunes, qui sont généralement moins enclins à faire des dons, d’autant plus que l’Église constate une forte augmentation du nombre de catéchumènes, ces adultes demandant le baptême (+30 % en 2023).
Or, ces nouveaux fidèles ne sont pas toujours conscients que l’Église dépend entièrement des dons pour subsister. En conséquence, le denier du culte a reculé de 5,1 % l’année dernière, atteignant environ 300 millions d’euros, soit la moitié des ressources annuelles.
Dans l’ensemble, les ressources de l’Église catholique ont augmenté de 2 % en 2022, s’élevant à 597 millions d’euros. Cette augmentation s’explique en grande partie par les quêtes, qui représentent près d’un quart des ressources totales et ont augmenté de 6,1 %. La CEF estime que cela est lié à la popularité croissante des paniers de quête électroniques, où les dons par carte bancaire sont généralement plus élevés que les dons en espèces.
Le Figaro indique que ces deux autres sources de revenus sont les offrandes de messe (-4,6 %) et les frais versés pour les baptêmes et les mariages (+6,4 %). Cependant, la CEF souligne que, compte tenu de l’inflation, la hausse globale des ressources n’a pas permis de compenser la hausse des dépenses des diocèses. De plus, tous les diocèses ne sont pas dans la même situation, car si un diocèse sur sept a vu ses ressources augmenter de plus de 10 % en 2022, un sur trois a enregistré une baisse de ses ressources.
