Le futur cardinal Bustillo, « l’étoile montante de l’Église » comme le titrait Le Figaro, a répondu à nos consœurs du Journal du dimanche en évoquant l’unité et « la désunion qui menace également l’Eglise ». Le prélat a évoqué la situation complexe des catholiques en Europe face au nombre dramatiquement bas des vocations et au vieillissement des fidèles.
L’évêque a indiqué que le futur synode « pose des questions qui divisent … »
L’archevêque franco- espagnol de 54 ans a appelé à mettre ses émotions de coté et à essayer de comprendre la condamnation de l’Eglise de certains actes et pratiques. C’est une condamnation « comme une mère le ferait avec son enfant » dans l’amour.
Revenant sur la suite des années post soixante-huit, l’évêque d’Ajaccio a clairement indiqué que « la perte de la foi en Dieu a entraîné la chute de toute l’architecture sociale de la confiance. »
Enfin concernant les prises de position politique du Pape Francois, l’évêque a affirmé qu’il n’était pas nécessaire d’être en accord avec lui pour être catholique… certains doivent se voir rassurés….
« il faut suivre Jésus c’est tout …» quelle plus belle conclusion le prélat aurait-il pu apporter en rappelant qu’ il y a la vérité du dogme « qui s’impose aux catholiques » et… nos libertés.
Toute la question est là ; ce que chaque homme souhaite faire de ce don si précieux, une liberté pour connaitre la Vérité ou une liberté pour s’en éloigner.
L’archevêque d’Ajaccio sera créé cardinal par le pape François le 30 septembre à Rome.
Monseigneur François Bustillo est né en 1968 à Pampelune, au cœur du Pays basque, a depuis longtemps été un homme de foi et d’engagement. À l’âge de 10 ans, il a pris une décision importante en intégrant le petit séminaire local.
À l’âge de 17 ans, il a confirmé sa vocation religieuse en choisissant de rejoindre l’ordre des Franciscains. Il a été envoyé à Padoue, en Italie, le centre de formation des franciscains, où il a consacré sept années de sa vie avant d’être ordonné prêtre en 1994.
Pendant son séjour en Italie, il a pleinement embrassé la langue italienne, devenant ainsi italophone. Par la suite, il a été envoyé en France pour approfondir sa formation théologique à l’institut catholique de Toulouse. Au fil de son parcours, il a acquis une maîtrise de cette nouvelle langue, le préparant ainsi à sa mission en France.