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L’état de Californie impose la promotion d’une ligne LGBT sur les cartes d’étudiants

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Le gouverneur Gavin Newsom a signé une loi rendant obligatoire la mention d’une ligne téléphonique LGBT sur les cartes d’identification scolaires, suscitant de nouvelles inquiétudes sur la place de l’idéologie du genre dans les établissements publics

Le 10 octobre dernier, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a promulgué le projet de loi AB 727, qui oblige désormais tous les collèges, lycées et universités de l’État à faire figurer sur les cartes d’étudiants le numéro de téléphone du Trevor Project, une organisation militante LGBT spécialisée dans le soutien aux jeunes se déclarant en questionnement sur leur « identité de genre ».Cette mesure a été présentée par le gouvernement californien comme une réponse directe à la décision de l’administration Trump de supprimer, durant l’été, le financement fédéral accordé à la ligne d’assistance du Trevor Project. L’État entend ainsi compenser la perte de ce financement par une visibilité accrue au sein des établissements scolaires.Dans un communiqué, Gavin Newsom a déclaré :
« Chaque élève mérite de se sentir en sécurité, soutenu et reconnu pour ce qu’il est. Alors que certains à Washington tournent le dos à la jeunesse LGBTQ, la Californie choisit la compassion plutôt que la cruauté. »

Le gouverneur a affirmé que cette loi visait à garantir à tous les élèves un accès équitable à l’aide psychologique et communautaire. Pourtant, le droit californien impose déjà que toutes les écoles, publiques comme privées, affichent sur les cartes d’étudiants les coordonnées d’une ligne générale de prévention du suicide, ouverte à tous sans distinction d’identité ou d’orientation sexuelle.

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La mesure relance le débat sur la place de la question du genre dans les établissements scolaires. Pour ses partisans, la loi AB 727 constitue un signe d’inclusion et de soutien envers les jeunes vulnérables. Ses détracteurs, en revanche, y voient une nouvelle étape de la promotion institutionnelle de l’idéologie du genre, au détriment du rôle éducatif fondamental de l’école.Plusieurs études médicales ont par ailleurs souligné que si les enfants souffrant de confusion de genre présentent un risque accru de dépression ou de suicide, les interventions dites de « transition de genre » – défendues par le Trevor Project – ne réduisent pas ces risques, et peuvent même les aggraver à long terme.

Cette loi s’inscrit dans un contexte de forte polarisation entre la Californie et l’administration Trump sur les questions sociétales. En juillet dernier, la Substance Abuse and Mental Health Services Administration (SAMHSA), relevant du gouvernement fédéral, avait mis fin à la branche LGBT de la ligne nationale 988 Suicide & Crisis Lifeline, estimant qu’il n’était plus nécessaire de séparer les services selon les identités sexuelles.

« La ligne 988 ne séparera plus les services destinés aux jeunes LGB+, afin de mieux servir l’ensemble des personnes en détresse », précisait le communiqué officiel de la SAMHSA.

Le gouverneur Newsom, connu pour son engagement en faveur des politiques progressistes sur les questions de genre, avait déjà signé en 2024 la loi AB 1955, qui interdit aux enseignants de signaler aux parents l’« identité de genre » déclarée par leurs enfants à l’école. Ce texte avait alors suscité une vague de contestations et plusieurs actions en justice intentées par des associations de parents d’élèves.

Face à ces évolutions législatives, l’Église catholique rappelle avec constance la nécessité de protéger la dignité de toute personne, tout en refusant les idéologies qui brouillent la vérité sur l’homme et la femme. Dans la continuité du magistère de ses prédécesseurs, le pape avait réaffirmé que « l’identité humaine n’est pas une construction psychologique, mais un don de Dieu inscrit dans la chair même de la création ».Le Catéchisme de l’Église catholique enseigne que chaque être humain est créé à l’image de Dieu, homme ou femme, et qu’il est appelé à accueillir cette différence comme une richesse et non comme une contrainte. ont également mis en garde contre la diffusion d’une culture qui cherche à redéfinir la nature humaine au mépris de la vérité.Ainsi, face à des initiatives politiques qui tendent à imposer la promotion de ces idéologies jusque dans les écoles, la position de l’Église demeure claire : il s’agit d’un devoir pastoral de rappeler que la véritable compassion consiste à accompagner chaque jeune dans la vérité de son être, non à entretenir une confusion qui éloigne de la lumière du Créateur.

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