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Tribune Chrétienne

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L’euthanasie des sans-abris et des toxicomanes : le canada dit oui..

C’est une véritable folie qui s’empare de la société canadienne, on assiste déjà à la vente des églises, à un anticléricalisme primaire au plus haut niveau des instances politiques mais là c’est la folie qui semble institutionnalisée. Au nom de l’inclusion le droit de tuer est ouvert à tous.

À partir de 2024, avec l’extension de l’euthanasie aux malades mentaux, il y a un risque que le protocole Maid ( assistance médicale à mourir) soit également étendu aux toxicomanes. C’est dans ce sens que poussent certains médecins canadiens.

Une euthanasie “inclusive”, pour économiser…

Le Code pénal fédéral canadien prévoit depuis longtemps la non-pénalisation des actes d’euthanasie à condition que certaines conditions soient respectées. La modification du Code pénal s’est faite par étapes :

En 2016, nous avons eu une première loi sur l’euthanasie, en 2021 une deuxième loi prévoyant l’euthanasie même pour ceux qui ne sont pas en phase terminale ; en 2023, une troisième loi permettra, à partir de 2024, de tuer également les malades mentaux, tels que les personnes atteintes d’Alzheimer, de démence sénile, de dépression, de schizophrénie, etc.

Comme précisé par le Service de santé canadien, pour que la pratique de l’euthanasie soit légitime, elle doit être conforme au protocole appelé d’Assistance médicale à mourir (Maid), qui nécessite le soutien d’un médecin et le respect de certaines conditions que nous allons énumérer.

Le sujet doit avoir le droit aux soins de santé ; être majeur et capable de discernement (une condition qui, formellement, devrait également s’appliquer à ceux qui souffrent d’une maladie psychiatrique) ; être dans une situation clinique grave et irréversible ; faire une demande écrite pour au Maid ; donner un consentement éclairé ; avoir deux évaluations médicales indépendantes.

Le Service de santé précise ce qu’il faut entendre par « situation clinique grave et irréversible ». Il faut que la maladie ou le handicap soit grave, que la situation soit en déclin irréversible, que la personne souffre physiquement ou psychologiquement d’une manière considérée comme intolérable. Le résultat de toutes ces conditions est un chiffre : 10.064. C’est le nombre de personnes tuées par l’euthanasie en 2021.

À partir de 2024, les malades mentaux pourront également être candidats à l’injection létale. Les toxicomanes pourraient-elles également être incluses dans cette catégorie ? La réponse ne peut être que positive, car il arrive souvent que les toxicomanes souffrent de troubles psychologiques, une simple dépression jugée intolérable par la personne elle-même suffisante pour accéder à l’euthanasie.

Cet avis est également partagé par d’autres. Kevin Yuill, ancien professeur d’études américaines à l’Université de Sunderland au Royaume-Uni, a déclaré que

« depuis les huit ans passés, depuis la légalisation du Maid pour les patients en phase terminale, le Maid a été étendu aux personnes handicapées, aux sans-abri et aux prisonniers.Et bientôt, les toxicomanes seront les prochains ».

À la fin d’octobre de cette année, la Société canadienne de médecine de l’addiction a tenu son congrès annuel à Victoria. Le Maid a également été discuté et le Dr David Martell, responsable de la médecine de l’addiction à la Nova Scotia Health, a déclaré au magazine Vice que l’extension du protocole d’euthanasie aux toxicomanes serait « soigneusement examinée » par eux.

Si un malade mental peut avoir accès à l’euthanasie, on ne peut pas exclure qu’un toxicomane puisse également souffrir d’un trouble mental. Comme le dit le Dr Martell : « Il n’est pas juste d’exclure des personnes de l’éligibilité simplement parce que leur trouble mental pourrait être, en tout ou en partie, un trouble lié à l’usage de substances. Il s’agit de traiter les gens de la même manière ».

L’important est que le toxicomane ait « un désir raisonnable de mourir », c’est-à-dire que son désir ne soit pas épisodique, dicté par l’émotion du moment, mais constante, exprimée de manière lucide et sereine.

Mais tous les désirs de mourir sont déraisonnables, qu’ils soient éphémères ou médités.

Ainsi, le principe véritable sous-jacent à la réglementation canadienne sur l’euthanasie est la pente glissante. Une fois accepté le principe qu’il est moralement acceptable et donc juridiquement légitime de se donner la mort, de se faire tuer ou de tuer quelqu’un pour éviter davantage de souffrance, il faut également accepter toutes les conséquences directes de ce principe, notamment l’élargissement du groupe des éventuelles bénéficiaires.

Si le critère clé est la douleur, le nombre de personnes qui peuvent souffrir est infini : le patient en phase terminale, celui qui n’est pas en phase terminale mais qui souffre d’une maladie chronique, le handicapé, le dépressif et parmi eux aussi les toxicomanes.

Comme d’autres pays , le canada a ouvert la porte à la folie de l’inclusivité qui fait de l’acceptation de tout , le rejet de toute chose…et particulièrement du choix de Dieu

Si la douleur est à la base de l’euthanasie, exclure certains souffrants au profit d’autres est déraisonnable et donc discriminatoire. « Il s’agit de traiter les gens de la même manière », comme nous l’a rappelé le Dr Martell. De plus – et c’est peut-être là la raison de l’expansion des catégories de véritables personnes éligibles à l’euthanasie – cette inclusivité euthanasique sans fin réjouit les finances de l’État….

adapté de nuova bussola.

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