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[ LOBBY LGBT ]Le scandale Elisabeth Ohlson

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Dans toutes ces images, le Christ est présenté aux côtés d'autres personnages dans des attitudes érotiques - parfois explicites - ou travesties. On se moque également de la virginité de Marie, de sa sexualité et de la façon dont la conception du Christ a eu lieu par l'Esprit Saint.


Des députés européens demandent le retrait d’une exposition de photographies blasphématoires de l’artiste suédoise lesbienne Elisabeth Ohlson. On peut y observer des reconstitutions blasphématoires de passages évangéliques tels que l’Annonciation, le Baptême du Seigneur dans le Jourdain, l’entrée à Jérusalem, la Dernière Cène, la Pietà ou la Résurrection.

Dans toutes ces images, le Christ est présenté aux côtés d’autres personnages dans des attitudes érotiques – parfois explicites – ou travesties. On se moque également de la virginité de Marie, de sa sexualité et de la façon dont la conception du Christ a eu lieu par l’Esprit Saint.

L’exposition d’Ohlson a été inaugurée le 2 mai , elle ne peut être vue que par les personnes qui le souhaitent et sont accréditées pour entrer au Parlement européen, car elle n’est pas ouverte au grand public. Sa présence dans ce forum est parrainée par la députée européenne suédoise Malin Björk, membre du parti communiste de gauche.

L’exposition, intitulée « Ecce homo », a été réalisée en 1998 et Ohlson affirme qu’elle est inspirée par la mort d’un ami décédé du sida. Le parti espagnol VOX a dénoncé cette exposition, affirmant que le Parlement « se plie au lobby LGBT et promeut une exposition blasphématoire inopportune, inutile et grotesque faite dans le seul but d’offenser et de diviser ».

Il s’agit « d’une autre manifestation du mépris et de la haine religieuse des institutions de Bruxelles envers le christianisme, qui ne leur viendrait jamais à l’esprit avec la ‘religion de paix' », faisant référence à l’islam.

De son côté, la députée européenne italienne Veronica Rossi a déclaré que, au-delà de la valeur culturelle que peut avoir l’exposition, « cela apparaît comme une provocation gratuite : pourquoi offenser et manquer de respect ? ». Rossi estime qu' »il est légitime de traiter de sujets de toutes sortes dans des espaces institutionnels ». Cependant, la membre du parti italien La Liga souligne que « exploiter une religion est un manque de respect intolérable pour des millions de fidèles dans toute l’Europe ». Le Parlement européen dispose d’un groupe de pression LGBT composé de 157 députés de différents partis politiques, ce qui représente plus de 22% du total.

Source aci Prensa

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