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L’œcuménisme, le chemin vers la paix

Sa visite est donc un événement important qui donne une nouvelle dimension à la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens

La cause de la paix et celle de l’unité des chrétiens semblent liées lors de la Semaine de prière de cette année, en particulier en ce qui concerne l’Ukraine : une délégation ukrainienne se rend à Rome pour participer à la Semaine.

Mais cela se produit également au Soudan du Sud et dans d’autres domaines de l’œcuménisme. La participation du Conseil panukrainien des Églises et des Organisations religieuses à la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens à Rome est un événement important à ne pas sous-estimer. En effet, dans le contexte de la guerre en Ukraine, cette association d’organisations religieuses indépendante et non financée par le gouvernement a un poids considérable. Depuis le début de la crise de l’annexion de la Crimée et des républiques autoproclamées du Donbass et de Louhansk, cette organisation, qui représente 95% des confessions religieuses en Ukraine, a été présente sur le terrain, a aidé la population et a collaboré avec le gouvernement pour que les lois soient conformes aux convictions religieuses de la nation.

Sa visite est donc un événement important qui donne une nouvelle dimension à la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, mais qui n’est pas étrangère au dialogue œcuménique : la recherche de la paix. Cette recherche semble être une caractéristique du pape François. Depuis un certain temps, le pape prévoit un « voyage œcuménique » au Soudan du Sud, qu’il effectuera avec l’archevêque de Cantorbéry et le modérateur de l’Église d’Écosse. Il le fera du 3 au 5 février, après qu’en 2019, alors que le voyage semblait imminent, le pape a convoqué les dirigeants sud-soudanais au Vatican pour une retraite spirituelle. Et à cette occasion, Justin Welby était présent.

Plus récemment, le pape a lancé un appel humanitaire pour mettre fin au blocus azerbaïdjanais sur le corridor de Lachin, la seule route menant d’Erevan à Stepanekart, la capitale du Haut-Karabagh, et la seule source de revenus. Un appel qui répondait également à une demande spécifique du Catholicos Karekin II, chef de l’Église apostolique arménienne, avec qui le pape François est en contact permanent et qui, soit dit en passant, était au Vatican lorsque la dernière guerre arméno-azerbaïdjanaise a éclaté au Nagorno-Karabakh.

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