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Magie et Divination : L’Eglise est sans ambiguïté

L'Église rejette en bloc toutes les formes de divination, que ce soit le recours à Satan ou aux démons, l'évocation des défunts, ou d'autres pratiques supposées à tort "révéler" l'avenir

Le Catéchisme de l’Église catholique traite de manière explicite le sujet de la magie et de la divination, laissant place à aucune ambiguïté dans sa condamnation de toutes les formes de pratiques.

Le concept selon lequel Dieu peut dévoiler l’avenir à ses prophètes ou à d’autres individus saints est abordé. Toutefois, l’attitude chrétienne appropriée consiste à placer en toute confiance le futur entre les mains de la Providence, abandonnant ainsi toute curiosité malsaine à ce sujet. L’absence de prévision peut être perçue comme un manquement à la responsabilité.

L’Église rejette en bloc toutes les formes de divination, que ce soit le recours à Satan ou aux démons, l’évocation des défunts, ou d’autres pratiques supposées à tort « révéler » l’avenir

(cf. Dt 18, 10 ; Jr 29, 8).

L’usage des horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance et le recours aux médiums témoignent d’une volonté de domination sur le temps, l’histoire et en définitive sur les êtres humains, en même temps qu’une aspiration à s’attirer les faveurs de puissances cachées. De telles pratiques contreviennent à l’honneur, au respect et à la crainte aimante que nous ne devons qu’à Dieu lui-même.

Toutes les pratiques magiques ou sorcières qui visent à contrôler les forces occultes pour les mettre à son service, dans le but d’obtenir un pouvoir surnaturel sur autrui, même pour des motifs de guérison, sont en profonde opposition avec la vertu religieuse.

Elles sont encore plus condamnables lorsque l’intention de causer du tort à autrui est présente, qu’elles impliquent ou non l’intervention des démons. L’utilisation d’amulettes est également désapprouvée. Les pratiques spirites comportent fréquemment des éléments divinatoires ou magiques. Par conséquent, l’Église met en garde les croyants contre leur participation à de telles pratiques. Le recours à des médecines dites traditionnelles ne justifie ni l’invocation de forces malveillantes ni l’exploitation de la crédulité d’autrui.

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