Depuis 2000 ans

Marche pour la Vie 2025 : 50 ans après la loi Veil, un combat toujours essentiel

Le 19 janvier prochain, je marche pour la vie #MPLV2025

Le 19 janvier 2025, la Marche pour la Vie réunira à Paris des milliers de défenseurs de la dignité humaine. À l’occasion du cinquantième anniversaire de la loi Veil, les organisateurs entendent dénoncer ses conséquences dramatiques sur la société et rappeler l’urgence de défendre la vie, depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle. Dans un contexte où le débat sur l’euthanasie et le suicide assisté s’intensifie, cette mobilisation s’impose comme un signal fort adressé aux responsables politiques et à l’opinion publique.

Un demi-siècle après la loi Veil, un bilan inquiétant

Depuis son adoption en 1975, la loi Veil a conduit à l’élimination de plus de dix millions d’enfants à naître en France. Ce chiffre glaçant témoigne de la banalisation progressive de l’avortement, présenté aujourd’hui comme un droit fondamental, alors même qu’une large partie de la population souhaite une réflexion plus approfondie sur ses causes et ses conséquences. En effet, selon un sondage IFOP d’octobre 2020, 88 % des Français estiment nécessaire qu’une étude officielle soit menée sur l’impact de l’IVG.

Face à cette réalité, la Marche pour la Vie défend une série de mesures pour protéger les femmes enceintes et offrir des alternatives à l’avortement. Elle appelle les pouvoirs publics à mettre en place une véritable politique familiale, qui lutte contre la précarité et accompagne chaque femme, afin que l’IVG ne soit jamais un choix dicté par des contraintes économiques ou sociales. L’accès à une prise en charge médicale juste et équitable doit également être garanti : si l’avortement est remboursé à 100 %, la même attention doit être accordée aux actes liés à la maternité.

La sensibilisation à la vie in utero constitue également une priorité. Il est essentiel que, dès la sixième semaine de grossesse, chaque future mère puisse bénéficier d’une échographie lui permettant d’entendre les battements de cœur de son enfant.

Cette mesure, bien loin d’une contrainte, vise à replacer le respect de la vie au cœur du parcours de soin. Par ailleurs, le délai de réflexion avant une IVG, supprimé ces dernières années, doit être rétabli pour garantir aux femmes un temps de discernement indispensable à une décision aussi grave. Enfin, l’accouchement sous X doit être encouragé comme une solution viable pour les jeunes femmes en difficulté, leur permettant de mener leur grossesse à terme tout en offrant une chance à l’adoption.

L’euthanasie et le suicide assisté : une ligne rouge à ne pas franchir

Si l’avortement a été le premier levier d’une culture de mort qui gangrène la société, c’est désormais la fin de vie qui est menacée par une logique utilitariste et libertaire. La Marche pour la Vie s’oppose fermement à toute légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, pratiques qui brisent le principe fondamental de la solidarité humaine et remettent en cause l’interdit de tuer, socle de notre civilisation.

L’exemple du Canada, qui a légalisé l’aide médicale à mourir en 2016, montre les dérives inévitables qu’entraîne une telle législation. Depuis l’élargissement progressif de l’euthanasie à des patients souffrant de maladies non terminales, voire à des personnes en détresse psychologique, les chiffres sont alarmants. En 2022, plus de 13 000 personnes ont eu recours à l’euthanasie, soit une augmentation de 35 % en un an. Désormais, certains Canadiens se voient proposer l’euthanasie faute d’accès aux soins, une situation intolérable qui témoigne d’un basculement vers une médecine de la mort plutôt que du soin.

Alors que la France pourrait suivre cette trajectoire inquiétante, la Marche pour la Vie rappelle que la seule réponse éthique et humaine est le développement des soins palliatifs. Trop de patients se retrouvent dans des situations de grande détresse non par volonté de mourir, mais faute d’un accompagnement adapté à leur souffrance physique et psychologique. La priorité doit donc être de rendre ces soins accessibles à tous, afin que chaque personne en fin de vie puisse être entourée avec dignité et respect, plutôt que poussée vers une solution radicale dictée par l’abandon médical et social.

Cette année, la Marche pour la Vie entend aussi honorer ceux qui, sur le terrain, agissent concrètement pour défendre la vie. Deux prix de 2 500 euros seront remis le 19 janvier 2025 sur le podium de la manifestation, récompensant des initiatives en faveur de la protection des enfants à naître ou de l’accompagnement des personnes en fin de vie.

Un appel à une mobilisation massive

Au-delà de cette journée de rassemblement, la Marche pour la Vie souhaite inscrire ses revendications dans un projet politique et social de long terme. Elle plaide pour la reconnaissance et la protection absolue de l’objection de conscience des professionnels de santé, afin que personne ne soit contraint de pratiquer un acte contraire à ses convictions profondes. Elle appelle également à une réforme en profondeur de l’éducation affective et sexuelle, qui doit transmettre aux jeunes le respect d’autrui et la valeur inestimable de la vie humaine.

Dans un monde où la culture de mort semble triompher, cette mobilisation rappelle que la bataille pour la vie ne peut être abandonnée. Le 19 janvier 2025, chaque citoyen soucieux de défendre la dignité humaine est invité à marcher pour envoyer un message clair aux décideurs politiques : la vie mérite d’être protégée, sans condition ni compromis.

Le 19 janvier prochain, je marche pour la vie #MPLV2025

Source Marchepour la Vie

Recevez chaque jour notre newsletter !