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Mariage chrétien pour Miss Algérie : choc en Algérie, silence sur sa foi

Chanez Belaïd - DR
Chanez Belaïd - DR
Chanez Belaïd, couronnée Miss Tourisme Arabe, a célébré son mariage dans une église libanaise avec un homme d’affaires chrétien. Un geste lourd de symboles, qui provoque un tollé au pays et soulève une question brûlante : la reine de beauté a-t-elle renié l’islam ?

L’affaire aurait pu rester cantonnée à la presse à scandale. Mais ce mariage célébré dans une église chrétienne a touché à ce qu’il y a de plus sacré : la foi, le salut, l’âme humaine.Ce n’est pas une robe blanche, ni une cérémonie « photogénique », ni même un échange de vœux qui pose problème. C’est le lieu, le rite, le sens profond du geste : se marier dans une église chrétienne, c’est poser un acte public devant Dieu , pas n’importe lequel, mais le Dieu révélé en Jésus-Christ, dans une tradition qui confesse le Credo, l’Évangile, la Croix et la Résurrection.

Une telle célébration n’est pas neutre. Elle engage, elle signifie. Elle n’est pas un décor. Elle est une confession.

Selon la foi chrétienne comme selon la foi musulmane, le mariage est une réalité spirituelle, non réductible à un simple contrat mondain. Pour les chrétiens, le sacrement de mariage est une alliance devant Dieu, un mystère qui engage les époux jusque dans leur salut.Si Chanez Belaïd est toujours musulmane, pourquoi recevoir cette bénédiction ? Et si elle ne l’est plus, pourquoi nier publiquement sa conversion ? Ce double langage nourrit la confusion et relativise ce qui est le plus sérieux dans la vie humaine : la relation à Dieu.

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Mais peut-être faut-il aller plus loin. Peut-être faut-il espérer que ce geste n’était pas un caprice mondain, mais l’expression sincère d’une rencontre intérieure. Car si, dans le secret de son cœur, Chanez Belaïd a découvert le Christ, alors ce mariage n’est pas un scandale : il est une grâce.Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14,6). Si elle a trouvé ce chemin, si elle a accueilli cette vérité, si elle vit désormais de cette lumière, alors il n’y a rien à lui reprocher. Ou plutôt : c’est peut-être la seule chose qu’on lui reproche vraiment.

Que reproche-t-on, au fond, à une jeune femme d’avoir épousé un chrétien ? Peut-être simplement cela : d’avoir confessé la foi en Jésus-Christ. Et si tel est le cas, alors que le monde la juge, mais que le ciel se réjouisse. Car « il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit » (Luc 15,7).Nous prions donc pour elle, pour son mari, pour qu’ils cheminent dans la vérité et la fidélité. Et nous prions aussi pour ceux qui les jugent, pour que la lumière de l’Évangile les éclaire.

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