Depuis 2000 ans

Monseigneur GOSSELIN accusé d’être resté indifférent

Un collectif de laïcs anonymes a exprimé sa défiance envers Mgr Gosselin, évêque d’Angoulême, et sa capacité à gérer les problèmes d’abus sexuels dans un article publié dans la Charente Libre le 30 novembre. Ils se basent sur son inaction présumée lorsqu’il dirigeait le foyer de Charité de Tressaint en Bretagne entre 2004 et 2015, où des abus ont été commis et où un membre a été jugé et condamné à Saint-Malo en 2022. Selon l’une des plaignantes, elle avait dénoncé les agissements de son agresseur à Mgr Gosselin, mais celui-ci n’a rien fait et n’a pas manifesté de compassion ou d’aide. En 2018, 52 femmes, dont certaines mineures, ont témoigné des agressions sexuelles du père Van den Borght au sein du foyer de Tressaint. Mgr Gosselin a toujours affirmé publiquement qu’il n’était pas au courant des dérives de son prédécesseur, mais plusieurs victimes affirment que cela est faux et qu’il a été informé de ces agissements dès 2004.

En outre, le collectif de laïcs anonymes a souligné que Mgr Gosselin a continué à protéger le père Van den Borght même après sa mort en 2005, en ne révélant pas les abus commis par celui-ci et en continuant à célébrer des messes en son nom. Le collectif a également critiqué Mgr Gosselin pour sa gestion de l’affaire de l’abbé Preynat, accusé d’abus sexuels sur mineurs, en ne prenant pas de mesures immédiates pour protéger les victimes et en laissant l’abbé en poste pendant des années. En raison de ces préoccupations, le collectif demande à Mgr Gosselin de démissionner de son poste d’évêque et à l’Église de prendre des mesures pour garantir la sécurité des victimes et empêcher de tels abus à l’avenir.

DROIT DE REPONSE DE Monseigneur GOSSELIN:

Mgr Gosselin, évêque d’Angoulême, a publié un communiqué sur le site du diocèse réagissant aux accusations de manque d’action face aux problèmes d’abus sexuels qui lui ont été faites par un collectif de laïcs anonymes. Il a déclaré être « meurtri et déçu » que le collectif ait choisi de s’exprimer de manière anonyme et via les médias plutôt que par le dialogue, mais a affirmé sa détermination à rendre l’Eglise plus sûre et fidèle à sa mission. Il a reconnu que le silence peut être complice et a demandé humblement pardon s’il a ajouté à la souffrance des victimes. Il a appelé à rester unis et à demander la force et la lumière de Dieu.

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