Monseigneur Robert Barron, évêque de Winona-Rochester (Minnesota) et président du comité des laïcs, du mariage, de la vie familiale et de la jeunesse de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, a exprimé son soutien aux récentes mesures prises par le président Donald Trump visant à interdire le financement fédéral des procédures visant à modifier le sexe des enfants. Cette position est un réconfort moral pour de nombreux défenseurs des valeurs traditionnelles et du caractère sacré de la vie, qui voient dans ces actions une protection nécessaire pour les jeunes vulnérables face aux pressions idéologiques actuelles.
Dans sa déclaration du mercredi 5 février, Monseigneur Barron salue le décret présidentiel, qui interdit la promotion et le financement de ces pratiques, qu’il décrit comme étant basées sur une « fausse compréhension de la nature humaine ». Ce décret s’attaque directement à l’une des problématiques les plus controversées de notre époque : la médicalisation de l’identité de genre chez les enfants et adolescents. Il salue également les efforts pour identifier des thérapies basées sur la recherche qui pourraient aider les jeunes à faire face à la dysphorie de genre sans recourir à des traitements irréversibles et potentiellement destructeurs.
« Le véritable chemin vers la liberté et le bonheur »
L’évêque souligne un point fondamental qui résonne profondément avec les enseignements de l’Église catholique : « Le fait d’aider les jeunes à accepter leur corps et leur vocation de femme et d’homme est le véritable chemin de la liberté et du bonheur. » Cette citation fait écho à l’enseignement chrétien sur la dignité du corps humain, qui est considéré comme un don divin à accepter avec gratitude et respect. Mgr Barron rappelle que, comme l’indique l’Église, la différence sexuelle, loin d’être une contrainte, est « profondément belle » et constitue la base de l’union conjugale et de la famille. Il appelle les jeunes à comprendre et à accepter leur identité de genre dans la vérité, plutôt que de chercher à la modifier par des interventions médicales, qui peuvent entraîner des conséquences irréversibles, telles que l’infertilité ou la dépendance à vie à des traitements hormonaux coûteux.
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Un soutien aux soins authentiques et respectueux de la dignité humaine
La position de Monseigneur Barron met également en avant la nécessité de soins médicaux authentiques, qui respectent le corps humain dans sa réalité biologique. « Il est inacceptable que nos enfants soient encouragés à subir des interventions médicales destructrices au lieu d’avoir accès à des soins authentiques et respectueux de leur corps », déclare-t-il. L’évêque fait ainsi écho à l’appel du pape François dans son encyclique Dignitas Infinita, où il affirme que chacun de nous est « appelé à accepter le don de nos corps créés à l’image et à la ressemblance de Dieu ». Ce message s’inscrit parfaitement dans la perspective chrétienne selon laquelle l’intégrité physique et spirituelle des enfants doit être protégée et soignée avec compassion et respect.
Intégralité de la déclaration de Monseigneur Barron :
« Je salue le décret du président interdisant la promotion et le financement fédéral de procédures qui, fondées sur une fausse compréhension de la nature humaine, tentent de changer le sexe d’un enfant. Tant de jeunes gens qui ont été victimes de cette croisade idéologique regrettent profondément ses conséquences sur leur vie, telles que l’infertilité et la dépendance à vie à l’égard de thérapies hormonales coûteuses qui ont des effets secondaires importants. Il est inacceptable que nos enfants soient encouragés à subir des interventions médicales destructrices au lieu d’avoir accès à des soins authentiques et respectueux de leur corps.
J’applaudis également l’objectif du décret d’identifier et de développer des thérapies basées sur la recherche pour aider les jeunes qui luttent contre la dysphorie de genre. Ces personnes sont aimées de Dieu et possèdent la même dignité inhérente que toutes les personnes. Ils méritent des soins qui guérissent plutôt que de nuire. Comme le dit le pape François, nous sommes tous appelés à accepter le don de nos corps créés à l’image et à la ressemblance de Dieu en tant qu’homme et femme. La différence sexuelle est profondément belle et constitue la base de l’union des époux dont l’amour peut porter du fruit dans le don inestimable d’une vie humaine. Aider les jeunes à accepter leur corps et leur vocation de femme et d’homme est le véritable chemin de la liberté et du bonheur. »
Cette déclaration reflète parfaitement l’engagement de Mgr Barron à défendre les droits et la dignité des jeunes tout en rappelant l’enseignement chrétien sur la beauté de la différence sexuelle et la manière dont elle est au service du bien-être et de la vocation humaine.
Rappelons que Monseigneur Barron a récemment annoncé la création d’un ordre religieux afin de garantir la pérennité de la mission de Word on Fire et répondre aux défis spirituels de notre époque. Ce projet ambitieux vise à former un groupe de prêtres et de novices dédiés à l’évangélisation dans l’esprit de Word on Fire, en vivant selon une règle spécifique élaborée par l’évêque.
Ce nouvel ordre serait conçu pour renforcer l’impact de l’apostolat et assurer une mission de longue durée, guidant les jeunes vers une relation plus profonde avec Jésus-Christ. L’objectif est de recruter des prêtres et des novices, qui suivront une formation avancée pour devenir des instruments de l’Évangile dans le monde moderne, en particulier à travers les médias.
Ce projet s’inscrit dans la continuité de la vision de Mgr Barron, qui cherche à répondre aux besoins spirituels de son temps, à l’instar des grands ordres religieux tels que les Franciscains ou les Jésuites, qui ont répondu aux défis de leurs époques respectives.
Cette citation finale reflète parfaitement l’engagement de Mgr Barron à défendre les droits et la dignité des jeunes tout en rappelant l’enseignement chrétien sur la beauté de la différence sexuelle et la manière dont elle est au service du bien-être et de la vocation humaine.
