Le décès du pape François, survenu ce lundi 21 avril 2025 à 7h35 au Vatican, a suscité une vague de réactions dans le monde entier. Responsables politiques, chefs religieux, fidèles et simples citoyens saluent l’héritage d’un pontife qui aura marqué l’Église par son attention aux pauvres, son style direct et son engagement pour le dialogue interreligieux.Quelques heures seulement après l’annonce officielle de la mort du pape François, les messages de condoléances ont afflué depuis toutes les régions du globe. Son pontificat, long de douze années, a laissé une empreinte forte, tant dans la sphère religieuse que sur la scène internationale.
Le président français Emmanuel Macron a salué « un homme toujours aux côtés des plus vulnérables et des plus fragiles », adressant ses condoléances à tous les catholiques du monde.
Bruno Retailleau, Ministre de l’Intérieur et ministre des cultes : » J’avais eu l’honneur d’accueillir le pape François au nom de la France en décembre dernier. J’avais pu mesurer, lors de notre échange, son intelligence, sa bonté, mais aussi son humour. Sa mort touche particulièrement les 1,4 milliards de catholiques dont il était le pasteur. Son souci constant des pauvres restera le grand marqueur de son pontificat. Je présente aux catholiques de France mes sincères condoléances. »
En Italie, la Première ministre Giorgia Meloni a exprimé « une profonde tristesse », déclarant : « Un grand homme nous quitte. » Elle a souligné l’amitié et les conseils que le pape François lui avait offerts, même dans les moments difficiles.
Outre-Rhin, le chancelier allemand Friedrich Merz a rendu hommage à l’engagement du pape en faveur « des plus faibles de la société, de la justice et de la réconciliation ». De son côté, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a salué « un homme qui a inspiré des millions de personnes par son humilité et son amour des plus démunis ».
Le président israélien Isaac Herzog a souligné que le pape François avait été « un homme de foi profonde et de compassion sans fin », mettant en avant son rôle dans le rapprochement avec le monde juif et la promotion du dialogue entre les religions.En Espagne, le Premier ministre Pedro Sánchez a exprimé sa peine et salué « l’engagement du pape pour la paix, la justice sociale et les plus vulnérables ». La Maison-Blanche a, de son côté, publié une déclaration sobre : « Qu’il repose en paix », tandis que le vice-président américain J.D. Vance, qui avait rencontré le pape la veille de sa mort, a partagé son émotion sur les réseaux sociaux.
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Même la République islamique d’Iran a tenu à adresser ses condoléances « à tous les chrétiens du monde », priant pour la paix de l’âme du souverain pontife.
La Conférence des évêques de France a évoqué un pape « qui a appelé l’humanité à croire en la fraternité », et souligné la marque laissée par son style simple et proche des gens dans la vie pastorale de l’Église. À Paris, les cloches de Notre-Dame ont retenti 88 fois en hommage à son âge, suivies d’une veillée de prière dans plusieurs paroisses.À Jérusalem, une messe à la mémoire du pape est prévue à l’église du Saint-Sépulcre. Dans d’autres pays, des cérémonies sont également en cours d’organisation.
En Italie, la Fédération de football a décidé de reporter les matchs prévus cette semaine en signe de deuil. À Rome, les pèlerins commencent déjà à affluer sur la place Saint-Pierre, certains en silence, d’autres en prière, devant les écrans géants installés pour retransmettre les hommages.Partout, les messages convergent autour de quelques traits caractéristiques : un pape marqué par son humilité, sa défense des pauvres, et son désir d’ouverture aux périphéries, tant géographiques qu’existentielles.
Si les commentaires varient selon les sensibilités, le ton général est celui de la reconnaissance. Le pape François, élu en 2013 comme premier pontife venu d’Amérique latine, a bousculé certaines habitudes et multiplié les gestes inattendus. Certains saluent sa proximité avec le peuple, d’autres restent plus réservés sur les tensions internes qui ont marqué son pontificat.
Mais tous reconnaissent que Jorge Mario Bergoglio, ce jésuite venu « du bout du monde », aura profondément marqué son époque. L’Église entre désormais dans une période de vacance du Siège apostolique, en attendant l’annonce du conclave.Le monde catholique, dans sa diversité, rend hommage. Et l’Église, dans l’attente, prie pour son successeur.
