Le 24 octobre 2023 pourrait bien être une date historique, et pas pour de bonnes raisons. Une décision controversée a été prise par Renaud Dehousse, président de l’Institut universitaire européen de Fiesole, situé à Florence. Pour respecter le Plan pour l’égalité ethnique et raciale de l’IUE, le terme « Noël » est en passe d’être rayé du lexique de l’établissement. Un choix qui soulève de nombreuses interrogations, voire de vives inquiétudes sur la liberté religieuse en Europe.
Cette mesure vise à renommer la fête de Noël afin d’éliminer toute référence chrétienne, sous prétexte d’une prétendue « égalité ethnique ». Une décision que beaucoup considèrent comme une persécution religieuse et idéologique déguisée. L’agence SIR, en s’appuyant sur une correspondance interne qu’elle a pu consulter, est la première à avoir révélé cette information alarmante.
Selon les règles pour l’égalité ethnique dans l’UE, relayées également par le SIR, les fêtes religieuses doivent certes être incluses dans le calendrier, mais la terminologie utilisée pour les décrire doit être « inclusive ».
Au passage le rapport du synode utilise ce mot » inclusive » pour qualifier l’Eglise moderne, il y a de quoi se poser des questions..?
Cependant, le choix de supprimer le terme « Noël », qui porte en lui des siècles de tradition, de foi et de révélation , pose une question cruciale :
Jusqu’où ira-t-on au nom de l’inclusion ? Est-il réellement nécessaire de sacrifier une tradition de la chrétienté pour prétendre respecter l’égalité ethnique ?
La suppression du mot « Noël » est-elle vraiment une étape vers une Europe plus inclusive ? Ou est-ce plutôt un pas de plus vers l’érosion des valeurs et des traditions qui ont forgé le continent pendant des millénaires ?
Cette décision, loin d’être anodine, demande une réflexion profonde sur la manière dont l’Europe perçoit son héritage chrétien car qu’elle le veuille ou non l’Europe s’est bâtie dans la chrétienté et il n’y a pas débat là-dessus .. On sent chaque jour une espèce de haine grandissante qui voudrait gommer d’un trait cet ADN religieux et culturel , malheureusement pour ces jaloux on efface pas la trace de Dieu.