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Nomination historique : Brian Burch devient ambassadeur des États-Unis près du Saint-Siège, un signal fort pour l’unité entre foi et diplomatie ?

Brian Burch - DR
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« Je demande les prières de tous les Américains, en particulier de mes frères catholiques, pour que je puisse remplir honorablement et fidèlement cette noble mission. »

C’est un moment marquant dans l’histoire des relations entre les États-Unis et le Saint-Siège. Samedi 2 août, le Sénat américain a confirmé la nomination de Brian Burch comme ambassadeur auprès du Vatican, par 49 voix contre 44. Un vote partisan mais décisif, qui met fin à plusieurs mois de blocage politique, et ouvre une nouvelle page dans le dialogue entre l’Amérique et l’Église catholique.Figure engagée du catholicisme américain, cofondateur de CatholicVote, Brian Burch incarne une vision résolument affirmée de la foi dans la vie publique. Sa nomination est perçue, dans de nombreux milieux catholiques, comme un choix cohérent et bienvenu, à une époque où le Saint-Siège lui-même est dirigé, pour la première fois de son histoire, par un pape américain, Léon XIV, également originaire de Chicago.

« Dans une coïncidence remarquable, ou ce que je préfère attribuer à la Providence, le pape Léon XIV est originaire de Chicago, qui est aussi ma ville natale », a déclaré Brian Burch sur le réseau X. Il a ajouté : « La relation entre le Saint-Siège et les États-Unis reste l’une des plus uniques au monde, le rayonnement mondial et le témoignage moral de l’Église catholique constituant un élément essentiel des efforts américains en faveur de la paix et de la prospérité. »

Nommé en décembre 2024 par le président Donald Trump, Brian Burch avait vu sa nomination bloquée au printemps par le sénateur démocrate Brian Schatz, en réaction à la fermeture de l’agence américaine pour le développement international (USAID). Mais en ce début août, les sénateurs républicains ont su débloquer la situation lors d’un vote stratégique sur un ensemble de nominations en attente.

Catholique fervent, père de neuf enfants, diplômé en philosophie politique de l’Université de Dallas, Brian Burch a dirigé CatholicVote pendant près de deux décennies. Il y a fait preuve d’un engagement constant pour promouvoir les valeurs catholiques dans la société américaine. CatholicVote a notamment soutenu la candidature de Donald Trump en 2020 et 2024, investissant plus de 10 millions de dollars pour mobiliser l’électorat catholique.Dans son message après confirmation, Brian Burch a exprimé sa reconnaissance envers le président Trump et le Sénat, tout en appelant à la prière : « Je demande les prières de tous les Américains, en particulier de mes frères catholiques, pour que je puisse remplir honorablement et fidèlement cette noble mission. »

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Lors de son audition devant la commission des affaires étrangères du Sénat, il a rappelé l’importance du lien entre Washington et le Vatican, soulignant que cette relation dépasse la diplomatie classique, car elle repose sur des valeurs partagées : la liberté religieuse, la dignité humaine, la paix mondiale, la justice, et la défense des plus vulnérables.Le président actuel de CatholicVote, Kelsey Reinhardt, s’est félicitée de la confirmation : « Depuis 17 ans, Brian a fidèlement incarné notre mission. Nous sommes certains qu’il excellera également dans ce nouveau rôle. CatholicVote prie pour son succès auprès du pape Léon XIV. Ensemble, ils feront la fierté de Chicago et de l’Amérique. »

Le président Trump, de son côté, l’a qualifié de « dirigeant exceptionnel », saluant son engagement et sa foi.Brian Burch succède à l’ancien sénateur démocrate Joe Donnelly, en poste à Rome de 2022 à 2024. Il prend ses fonctions alors que le pape Léon XIV vient d’inaugurer à Rome un Jubilé de la jeunesse vibrant, rassemblant plus d’un million de jeunes.

Cette nomination historique laisse entrevoir une collaboration fructueuse entre les États-Unis et le Saint-Siège, dans un contexte mondial marqué par des défis moraux, géopolitiques et spirituels. Pour beaucoup, l’arrivée de Brian Burch à ce poste stratégique est une bonne nouvelle : elle renforce l’ancrage de convictions catholiques claires au sein d’un dialogue diplomatique appelé à se renouveler en profondeur.

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