Réduisant la foi chrétienne à une simple manière de vivre, dépourvue du Sacré, la théologienne Inogés,désignée par le Pape François pour participer au Synode de la Synodalité, semble ignorer les vérités fondamentales et les dogmes qui en sont les piliers, transformant ainsi le christianisme en une expérience personnelle et subjective sans ancrage dans la doctrine.
Dans son article intitulé « Du Synode au jubilé : construire une communauté dans le dialogue », Cristina Inogés défend une vision déformée du christianisme, axée sur des relations interpersonnelles tout en négligeant la richesse doctrinale. En affirmant que Jésus visait à établir une « manière de vivre » fondée sur la fraternité, elle occulte le fait que le christianisme repose sur des vérités révélées et des dogmes essentiels, tels que la Trinité et l’Eucharistie.
Le sacré, qui constitue le fondement de la foi, cède ici la place à l’humeur et à des expérimentations intellectuelles de théologiens auto-proclamés, donnant une vision déconcertante de la mission chrétienne. Inogés va jusqu’à déclarer que « La Table est pour tous » et que Jésus « ne l’a pas fait » concernant les règles d’accès à la communion. Une telle déclaration dénature le caractère sacré de l’Eucharistie, clairement décrit dans le Catéchisme de l’Église catholique comme le « sacrement central de la vie chrétienne » (CEC 1324).
Cette approche simpliste et subjective du christianisme, qui relègue la tradition et la théologie au second plan, fait écho aux propos de saint Jean-Paul II, qui affirmait que « la vérité n’est pas l’expression des opinions de chacun » (Veritatis Splendor, n° 3). En remettant en question la structure ecclésiale établie, Inogés semble ignorer le rôle vital des sacrements et l’importance de la hiérarchie dans la transmission de la foi.
De plus, ses remarques sur la formation des prêtres par lesquelles elle remet en cause la nécessité de se configurer au Christ, soulèvent de sérieuses inquiétudes. Elle paraît désirer transformer les prêtres en agents de changement social plutôt qu’en ministres du sacré, les réduisant ainsi à des « fonctionnaires sacramentels » dépourvus de véritable autorité spirituelle. Cette vision dénature la mission pastorale et transforme l’Église en une simple organisation sociale, éloignée de sa vocation spirituelle.
Les déclarations de Cristina Inogés révèlent une tendance troublante à déformer le message chrétien pour l’adapter à un certain modernisme , laissant de côté l’essence même de la foi catholique. L’Église ne peut se permettre de sacrifier la Vérité sur l’autel de l’expérimentation intellectuelle. Le prochain synode risque d’être riche en propositions de tous genres…
Avec Aci