Le Pape François a lancé un appel pour la conversion des dépenses militaires en ressources dédiées à l’aide humanitaire. À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Aide Humanitaire, le samedi 19 août, le Pape a tweeté depuis son compte @pontifex, suggérant que l’abandon des armes pourrait catalyser un mouvement en faveur de l’aide aux 130 millions de personnes les plus vulnérables, touchées par les conflits et les désastres naturels.
La proposition vise à éveiller une prise de conscience mondiale. Cette initiative, qui privilégie l’aide humanitaire par rapport aux dépenses militaires, est vue comme une manière de lutter contre les injustices qui touchent des millions de personnes vulnérables.
Le Pape exhorte à abandonner les armes et à embrasser une culture axée sur le soutien de ceux qui sont aux prises avec des conflits et des catastrophes.
Cette prise de position intervient alors que les organisations humanitaires se battent pour répondre aux besoins croissants des populations touchées par des crises mondiales. Face à la multiplication des conflits et aux pressions géopolitiques, il est essentiel, comme l’a souligné le Pape François, que les ressources soient réallouées en faveur des besoins humanitaires. Cela témoigne d’un engagement à sauvegarder la vie et la dignité des personnes les plus vulnérables.
Cette déclaration relayée par Vatican News, rappelle également l’attentat tragique de l’hôtel Canal à Bagdad le 19 août 2003. Cet événement a résonné à travers les années, mettant en évidence les conséquences dévastatrices de la violence et de l’indifférence dans le monde. Le souverain pontife soulève des questions essentielles sur les motivations qui sous-tendent les conflits et appelle à une introspection collective.
L’appel du Pape François trouve également un écho dans les propos du Secrétaire Général de l’ONU, António Guterres. Celui-ci met en lumière l’importance des opérations humanitaires à une époque où les crises touchent plus de personnes que jamais. Cependant, il déplore que les besoins fondamentaux des populations vulnérables soient souvent négligés au profit d’autres priorités, et appelle à une réévaluation urgente des allocations budgétaires.