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Pourquoi le maire de Montpellier Michaël Delafosse cautionne t-il un acte anti-chrétien ?

Michaël Delafosse - DR
Michaël Delafosse - DR
Face au scandale de la soirée "Ex Tenebris Lux – Dark Halloween" de l'église de la “Maison des Chœurs” : silence, mépris ou indifférence ?

Alors que la polémique enfle autour de la tenue du spectacle Ex Tenebris Lux – Dark Halloween prévue ce 31 octobre dans l’ancienne église de la Maison des Chœurs à Montpellier, une question s’impose : comment le maire Michaël Delafosse a-t-il pu autoriser un tel événement sans réagir à l’émotion légitime des croyants ? Le lieu abrite encore les sépultures de deux évêques et d’un chanoine. Le programme parle de “communion avec l’interdit”, de “performances ésotériques” et de “rituels vivants” dans les anciens confessionnaux. La mairie, propriétaire du bâtiment, a donné son feu vert.

Nous avons contacté à trois reprises le service de presse du maire, puis son cabinet. Aucune réponse. “Il n’y a personne pour vous répondre”, nous a-t-on dit, avant d’ajouter que « ce n’est pas une urgence” Ce refus de tout commentaire, à la veille de la Toussaint, ne peut qu’alimenter l’indignation.

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Face à ce silence politique, la voix morale de la ville s’est élevée : celle de Monseigneur Norbert Turini, archevêque de Montpellier. Dans une déclaration publiée le 27 octobre, il écrit : « Le titre de cette soirée, Dark Witness en Église, au contenu ambigu, dans un tel lieu, peut légitimement choquer et, à mes yeux, n’y a pas sa place. » L’évêque rappelle que la liberté artistique ne justifie pas le mépris du sacré, et que la laïcité ne consiste pas à effacer toute trace du religieux dans l’espace public. Des paroles mesurées, dignes, mais d’une clarté sans appel : ce spectacle n’a rien à faire dans une église.

En tant que maire et président de la Métropole, Michaël Delafosse reste le garant du respect des lieux publics et du patrimoine historique. Or la Maison des Chœurs n’est pas une simple salle municipale, c’est un sanctuaire de mémoire chrétienne. L’autoriser à servir de décor à des rituels occultes, c’est faire preuve d’une désinvolture grave.

L’affaire ne se résume pas à une question de gestion culturelle, mais à un choix de civilisation : respectons-nous encore nos racines, nos morts, nos symboles ? Le silence du maire, dans ce contexte, vaut approbation tacite. Et ce silence, en matière de foi et de mémoire, est une faute politique.

Au moment même où les chrétiens se préparent à célébrer la Toussaint et à prier pour leurs défunts, la ville de Montpellier ouvre les portes d’un ancien sanctuaire à une parodie de rite. C’est une inversion spirituelle, un signe de confusion morale. L’évêque a parlé avec courage. Le maire, lui, se tait.Dans l’histoire, le silence des puissants face au sacré profané finit toujours par se retourner contre eux. Car la culture qui méprise le sacré ne fait pas grandir l’homme, elle le rabaisse. Et la ville de Montpellier, belle de son héritage chrétien, mérite mieux qu’une “nuit des ténèbres” autorisée dans une église.

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