À l’issue du conclave, l’élection du cardinal Robert Francis Prevost sous le nom de Léon XIV a été accueillie avec enthousiasme par les cardinaux, qui soulignent unanimement ses qualités humaines, pastorales et spirituelles. Un profil humble et fidèle à la tradition de l’Eglise, dans un monde en quête de repères.Parmi les premiers à s’exprimer, le cardinal Timothy Dolan a rappelé que les électeurs recherchaient « un bon pasteur, un bon guide spirituel », insistant sur la nécessité d’une « large expérience pastorale ». Selon lui, Léon XIV incarne pleinement ces qualités, poursuivant l’élan de proximité insufflé par son prédécesseur, le pape François.
Le cardinal Raymond Leo Burke, fidèle défenseur de la foi catholique et de la Tradition, a lancé un appel pressant à la prière pour le nouveau pontife, demandant à Dieu de lui accorder « sagesse, force et courage en ces temps difficiles ». Une exhortation claire à soutenir spirituellement un pontificat naissant dans un monde instable.
Dans la continuité de ces témoignages, le cardinal Fernando Chomalí a décrit Léon XIV comme « un homme simple, humble, d’une grande profondeur spirituelle, suivant saint Augustin, foi et raison ». Il a affirmé : « C’est un homme de Dieu qui prie et qui écoute beaucoup. Je pense qu’il va rendre un grand service à l’Église, selon les traces de Jésus-Christ ».Le cardinal Luis Cabrera a souligné quant à lui l’expérience humaine du nouveau pape, saluant en lui « un Nord-Américain avec une âme latino-américaine ». Il a rappelé que son expérience sur les cinq continents lui a permis de connaître « la douleur, la misère, les besoins du peuple », ajoutant que Léon XIV « se laisse toucher par ces réalités mais ne reste pas impassible, il agit ». Il l’a dépeint comme « une personne très humble, très simple, qui réfléchit et prend les décisions adéquates ».
Le cardinal Juan José Omella a mis en avant la sensibilité du nouveau pontife aux drames humains contemporains. Selon lui, Léon XIV est « très sensible à tous les problèmes qui secouent aujourd’hui le monde », évoquant « la faim, la pauvreté, la justice et les valeurs humaines ». Et d’insister : « Tout cela habite son cœur, comme il ne peut en être autrement, car c’est un bon pasteur, très sensible ».
Face aux tentatives de « classification idéologique » du nouveau pape, le cardinal Cristóbal López Romero a rappelé avec force que ces catégories sont inadaptées dans l’Église. « Je comprends que dans le monde politique cela existe, mais dans l’Église, il est difficile de classifier les personnes avec des étiquettes aussi simples. On peut être progressiste sur certains points et conservateur sur d’autres », a-t-il affirmé. Il a ajouté que Léon XIV est « une personne différente, avec son propre caractère, ses idées personnelles, avec des accents et des nuances uniques », insistant que sa mission est avant tout « de donner continuité à Jésus-Christ et à son Royaume, à la tradition de l’Église ; non pas continuité au pape François, mais à l’histoire de l’Église ».
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De son coté , le cardinal Robert Sarah a salué cette élection avec « une grande joie » et a offert ses prières pour le nouveau pontife, témoignant ainsi d’une confiance partagée dans la solidité spirituelle du nouveau chef de l’Église.Le cardinal Luis Antonio Tagle a, de son côté, mis en lumière l’équilibre humain et spirituel de Léon XIV : « Très humain, très humble, mais aussi très perspicace ». Il a insisté : « C’est une personne très équilibrée. Il n’est pas du genre à se laisser guider uniquement par des impulsions et des réactions ». Il a également évoqué son tempérament chaleureux : « Il a un côté amusant, a le sens de l’humour et un rire fort ».
Le cardinalTagle a souligné son style de gouvernement, affirmant : « Il écoute et, si nécessaire, étudie les sujets. Il ne prend pas de décisions précipitées, il analyse d’abord. Mais lorsqu’il revient, tout est clair ».Enfin, le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, a félicité Léon XIV et a prié pour que Dieu « le fortifie afin qu’il guide le peuple de Dieu avec sainteté, justice et amour ».
Au fil de ces témoignages, un portrait clair se dessine : celui d’un pontife profondément enraciné dans la foi catholique, équilibré, attentif aux blessures de l’humanité, et fidèle à la mission constante de l’Église. Léon XIV apparaît non comme l’homme d’une époque, mais comme le pasteur d’une Église appelée à traverser les épreuves dans la fidélité à Jésus-Christ.
Source : Vatican