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Rennes : un homme interrompt une messe à la chapelle Saint-François et menace les fidèles avec un couteau

chapelle Saint-François - DR
chapelle Saint-François - DR
Ce climat de tension souligne la vulnérabilité croissante des églises, souvent exposées à des intrusions, à des menaces ou à des dégradations...

Un homme a été interpellé à Rennes, dimanche 6 juillet 2025, après avoir fait irruption dans une chapelle en pleine messe, armé d’un couteau. Les faits se sont produits vers 11 heures dans la chapelle Saint-François, rue de Redon, à proximité de la station de métro Mabilais.L’individu, âgé d’une vingtaine d’années et de nationalité roumaine, se trouvait en état d’ivresse au moment des faits. Alors que plusieurs fidèles lui demandaient de sortir en raison de son comportement, il aurait sorti une lame et proféré des menaces. Trois personnes présentes dans l’assemblée sont intervenues pour le maîtriser. Il a ensuite été désarmé puis pris en charge par les forces de l’ordre.

Selon la police, le jeune homme affichait un taux d’alcoolémie de 1,4 gramme par litre de sang. Il a été placé en cellule de dégrisement, puis en garde à vue. Trois plaintes ont été déposées pour violences avec arme. L’enquête est en cours afin de déterminer les circonstances précises de l’agression.La chapelle Saint-François accueille régulièrement des célébrations et rassemble une communauté locale composée de familles et d’étudiants. L’intrusion de dimanche n’a pas fait de blessé, mais a fortement choqué les fidèles présents.

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Ce type d’intrusion intervient dans un contexte plus large de montée des actes antichrétiens en France. Entre janvier et fin mai 2025, 322 actes antichrétiens ont été recensés, contre 284 sur la même période en 2024, soit une hausse de 13 %. Les atteintes aux biens, telles que les dégradations d’églises, représentent 84 % des cas, avec 271 faits enregistrés.Plus préoccupant encore, les atteintes aux personnes ont fortement progressé. 51 faits ont été signalés depuis le début de l’année, soit une augmentation de 96 % par rapport aux cinq premiers mois de 2024.

Dans ce contexte, plusieurs responsables religieux appellent à une vigilance accrue et à une meilleure protection des lieux de culte, tout en rappelant que ces espaces restent ouverts à tous, y compris aux personnes en détresse. Les suites judiciaires de l’affaire survenue à Rennes permettront peut-être de déterminer les responsabilités et éventuelles motivations de l’auteur . Notons que malheureusement dans la plupart des cas aucune condamnation sérieuse n’est prononcée.

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