Depuis sa parution en février, le roman « Les Yeux de Mona » (Albin Michel, 496 pages, 22,90 €) s’est imposé comme un phénomène littéraire en France, avec plus de 200 000 exemplaires vendus. La critique l’a saluée comme une « initiation à la beauté » et une « leçon de vie », mais derrière cette façade séduisante se cache une réalité inquiétante : ce roman, bien qu’agrémenté de références chrétiennes, est une ode subtile à l ‘euthanasie et un véhicule de philosophies radicales.
C’est Paul Lefebvre qui,sur le site la selectiondujour.com nous invite à ouvrir les yeux sur les messages subliminaux qui se cachent derrière cette soi disante » ode à la sagesse « comment pouvait l’écrire le journal Le Parisien…..
Paul Lefebvre nous explique que « Arnaud, chef d’entreprise et père de quatre enfants, découvre les dérives idéologiques de ce livre lorsqu’il le reçoit pour sa fille de 13 ans. Initialement séduit par l’idée d’initier sa fille à l’art, elle est rapidement confrontée à une réalité bien plus sombre.«
L’intrigue des « Yeux de Mona » semble inoffensive à première vue : Mona, une fillette de 10 ans, pourrait devenir aveugle. Son grand-père, Henry, l’emmène chaque mercredi découvrir des chefs-d’œuvre artistiques à travers Paris, prétendument pour lui transmettre la beauté du monde. Cependant, cette quête artistique n’est qu’un prétexte pour véhiculer des idées beaucoup plus controversées.
Le personnage central de ce roman n’est pas Mona, mais sa grand-mère, Colette Vuillemin, qui a choisi l’euthanasie comme une forme de « libération ». Schlesser utilise le récit pour faire passer subtilement l’idée que l’euthanasie est un choix courageux et noble.
Cette notion est si profondément ancrée dans le texte que Mona, au fil de son apprentissage, commence à prôner l’euthanasie comme un acte de bravoure. Lorsque Mona explique à son professeur le concept d’euthanasie comme étant « incroyable et très courageux », il est clair que Schlesser a voulu influencer la perception des jeunes lecteurs.
De plus, le livre aborde la mort de Colette en la présentant comme une suite logique de sa foi chrétienne dévoyée. L’auteur semble confondre le sacrifice altruiste avec un choix égoïste, associant la foi chrétienne non pas à l’espérance et au sacrifice, mais à une acceptation passive de l’euthanasie. Ce mélange dangereux de spiritualité et d’euthanasie est non seulement trompeur, mais aussi profondément inquiétant.
Loin de se contenter de promouvoir l’euthanasie, Schlesser utilise également le livre pour faire l’apologie de philosophies et de pratiques souvent associées à des courants antichrétiens : l’animalisme radical, le libertinage et des idées ésotériques. L’art chrétien est à peine mentionné, tandis que des artistes sulfureux comme Marina Abramović sont recommandés sans réserve, malgré leur contenu perturbant.
Paul Lefebvre remarque qu’en présentant ce livre sous couvert de pédagogie, Thomas Schlesser a réussi à berner une partie importante du public et de la critique littéraire. L’édition massive et la traduction en 37 langues de « Les Yeux de Mona » témoignent d’une stratégie de manipulation idéologique à grande échelle. Nous devons nous interroger sur les valeurs que nous avons choisissons d’inculquer à nos enfants et sur les messages insidieux qui se cachent derrière des œuvres prétendument éducatives.
Il est impératif que les parents, les éducateurs et les critiques restent vigilants face à ces dérives et assurent une lecture critique des œuvres censées « élever l’esprit ». « Les Yeux de Mona » n’est pas seulement un roman à succès, mais un cheval de Troie idéologique qui mérite d’être décortiqué et énoncé pour ce qu’il est réellement.