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Sacré-Cœur, le film-événement de la rentrée spirituelle

Affiche du film - DR
Affiche du film - DR
Le spectateur est plongé dans les événements du XVIIᵉ siècle, mais aussi invité à entendre comment le Sacré-Cœur continue de toucher des vies au XXIᵉ siècle ( bande annonce)

Après avoir été présenté en avant-première à Paray-le-Monial les 27 et 28 juin derniers, dans le cadre des fêtes du Sacré-Cœur et de la clôture du Grand Jubilé des 350 ans des apparitions à sainte Marguerite-Marie, le docu-fiction Sacré-Cœur sortira officiellement dans les salles françaises le 1er octobre 2025. Réalisé par Sabrina et Steven Gunnell, ce film de 1h35 a déjà touché près de 6800 spectateurs au cours de l’été. Tout indique qu’il s’imposera comme l’un des événements spirituels majeurs de cette rentrée.Le choix de Paray-le-Monial pour l’avant-première n’avait rien d’anodin. C’est ici, entre 1673 et 1675, que sainte Marguerite-Marie Alacoque reçut les révélations du Christ. Dans son couvent de la Visitation, Jésus lui montra son Cœur « brûlant d’amour pour les hommes » et lui demanda de répandre cette dévotion comme un appel à la consolation et à la réparation.

Le 350ᵉ anniversaire de ces apparitions a donné lieu, tout au long de l’année 2024-2025, à un grand Jubilé qui a rassemblé pèlerins, communautés religieuses et fidèles venus de toute la France et au-delà. L’avant-première du film, les 27 et 28 juin, a marqué la clôture de cette année jubilaire. La projection a pris la forme d’un véritable temps spirituel, venant unir mémoire, prière et témoignage cinématographique.

Sacré-Cœur n’est pas un simple documentaire historique. Il mêle scènes de reconstitution et témoignages contemporains pour faire résonner le message du Christ aujourd’hui. Le spectateur est plongé dans les événements du XVIIᵉ siècle, mais aussi invité à entendre comment le Sacré-Cœur continue de toucher des vies au XXIᵉ siècle.Le film rappelle les grandes promesses du Christ à Marguerite-Marie : la consolation des âmes, la paix des familles, la ferveur retrouvée des communautés, la force dans les épreuves, et surtout l’assurance de l’amour inconditionnel du Seigneur. Autant de messages qui trouvent un écho particulier dans une société en quête d’espérance.Sabrina et Steven Gunnell ne sont pas des inconnus dans le paysage du cinéma chrétien. Leur démarche s’est déjà illustrée dans plusieurs documentaires engagés : Éternam, Claire-Aimé et Une seule chair. Chaque fois, leur caméra s’est faite service, cherchant à mettre en lumière la vie, la foi et la dignité humaine.

Avec Sacré-Cœur, ils franchissent un nouveau pas. On sent dans leur travail une conviction profonde : le cinéma peut être un lieu de rencontre entre l’art et la foi, entre l’histoire et l’actualité spirituelle. Leur passion et leur foi personnelle transparaissent dans chaque plan.

Bande annonce du film

On retrouve chez eux le désir d’aller au-delà de l’information, de donner au spectateur une expérience intérieure.Leur démarche n’est donc pas de convaincre, mais de témoigner, en laissant le message du Christ parler par lui-même.

L’avant-première de Paray a confirmé la force du film. Les deux soirées ont rassemblé un public nombreux et fervent. Beaucoup sont sortis bouleversés, certains en larmes, d’autres silencieux et recueillis.« J’ai eu l’impression que le Christ s’adressait à moi », confiait une spectatrice à la sortie. Un père de famille parlait d’un « temps de grâce » vécu avec ses enfants. Plusieurs jeunes, parfois éloignés de la pratique religieuse, ont souligné qu’ils découvraient pour la première fois le sens du Sacré-Cœur.Ces réactions illustrent bien ce que le film cherche à susciter : non pas une émotion superficielle, mais une rencontre personnelle.

Au-delà de Paray, Sacré-Cœur a été projeté durant les sessions d’été, touchant près de 6800 personnes. Le chiffre est parlant : il révèle une attente, mais aussi la capacité du film à rejoindre un public varié. Certains spectateurs sont des pèlerins réguliers de Paray-le-Monial, d’autres ont découvert le film par curiosité. Tous s’accordent à dire qu’il ouvre une porte vers une dimension spirituelle essentielle.La sortie nationale, prévue pour le 1er octobre, comptera déjà neuf séances programmées. Dans un contexte où la rentrée s’accompagne de rythmes soutenus et parfois d’inquiétudes, le film apparaît comme une respiration. Il invite à la contemplation et à l’espérance.Le choix de cette date n’est pas neutre non plus : octobre est traditionnellement un mois missionnaire dans l’Église. La diffusion de Sacré-Cœur peut ainsi être l’occasion de proposer à un large public une œuvre qui conjugue exigence artistique et profondeur spirituelle.Rappelons que Le Sacré-Cœur n’est pas seulement une dévotion ancienne. Il demeure une lumière qui éclaire le présent et appelle chacun à se laisser aimer. C’est ce que le film de Sabrina et Steven Gunnell réussit à montrer : au-delà des images, il donne à entendre un appel toujours actuel.

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