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Saint Augustin de Cantorbéry

Ă©vĂŞque (+ 604)

Augustin Ă©tait prieur du monastère de Saint-AndrĂ© du Mont Coelius, l’une des sept collines de Rome, lorsque le pape saint GrĂ©goire le Grand dĂ©cida de le retirer de sa vie monastique pour une mission particulière. Le pape Ă©tait fortement prĂ©occupĂ© par le salut des Anglo-Saxons, un peuple paĂŻen qui avait conquis la rĂ©gion brumeuse des Bretons, lesquels refusaient de se convertir.

Avec quarante compagnons, tous moines comme lui, Augustin fut envoyĂ© par le pape en Angleterre, après avoir fait escale Ă  LĂ©rins, puis Ă  Paris, et d’autres endroits encore, Ă©tant donnĂ© la longueur du trajet de Rome jusqu’Ă  Cantorbery.

La mission romaine bĂ©nĂ©ficia du soutien d’Ethelbert, roi du Kent, dont la femme Ă©tait chrĂ©tienne. Il leur accorda un lieu Ă  Cantorbery. L’enthousiasme et l’Ă©loquence des moines romains impressionnèrent le roi, qui Ă  son tour, demanda Ă  ĂŞtre baptisĂ©.

Cependant, Augustin Ă©choua dans ses efforts auprès des Celtes chrĂ©tiens du pays de Galles, selon saint Bède le VĂ©nĂ©rable, en raison d’un manque de tact. Lorsqu’il convoqua leurs Ă©vĂŞques pour les persuader de reconnaĂ®tre son autoritĂ© en tant que primat nommĂ© par le pape et d’adopter la liturgie romaine, il choisit de rester sur son siège plutĂ´t que d’aller Ă  leur rencontre.

Les clercs bretons, irritĂ©s par l’ingĂ©rence des moines romains dans leurs affaires, partirent sans cĂ©der Ă  ses demandes. NĂ©anmoins, Augustin rĂ©ussit Ă  rĂ©aliser de nombreuses conversions parmi les Anglais et Ă©tablit le siège Ă©piscopal de Cantorbery, dont il devint l’Ă©vĂŞque. Il s’efforça alors de renforcer l’Église naissante d’Angleterre et multiplia les tentatives pour rĂ©concilier les chrĂ©tiens bretons et anglais, un processus qui prit un siècle.

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