Considéré par les historiens comme le premier évêque d’Amiens, Saint Firmin aurait subi le martyre au IVe siècle. La légende relative au portail nord de la cathédrale d’Amiens repose sur un texte du IXe siècle. Selon ce récit, le sénateur Firmus emmena son fils, le futur Saint Firmin, au temple de Jupiter à Pampelune, en Espagne, où ils rencontrèrent le prêtre chrétien Honestus.
Ce dernier leur parla de Jésus et leur présenta une semaine plus tard son maître, Saint Saturnin, l’un des soixante-dix disciples de Jésus. À Pampelune, Saturnin aurait converti quarante mille personnes en quelques jours, parmi lesquelles le jeune Firmin, qui devint par la suite un ardent prédicateur du Christ. Ordonné évêque à l’âge de 27 ans, Firmin évangélisa l’Aquitaine, l’Auvergne, le Beauvaisis et se rendit à Amiens. C’est là qu’il fut arrêté et discrètement exécuté par un gouverneur païen, qui redoutait la croissance du nombre de chrétiens dans la région.
L’histoire de Saint Firmin, bien que marquée par des éléments légendaires, est ancrée dans la tradition du diocèse d’Amiens. D’après l’ordo du diocèse, 103 évêques se sont succédés depuis Saint Firmin, dont sept sont honorés comme saints : Firmin le martyr, Euloge, Firmin le confesseur, Honoré, Saulve, Berchond, et Geoffroy.
Le diocèse d’Amiens, l’un des plus anciens de France, a été fondé à la fin du IIIe siècle, à l’époque des premiers missionnaires venus évangéliser le nord de la Gaule. Parmi les figures marquantes du diocèse figurent Saint Quentin, les saints Fuscien, Victoric et Gentien, et plus tard, Saint Firmin, qui est traditionnellement reconnu comme le premier évêque d’Amiens.
Aujourd’hui, Saint Firmin continue d’être vénéré à Amiens comme évêque et martyr. Sa vie invite à suivre le chemin de la sainteté, guidé par la grâce de l’Esprit-Saint.
Avec Nominis