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Saint Guillaume de Bourges

Guillaume, archevêque de Bourges, appartenait à la prestigieuse famille des comtes de Nevers. Il avait été éduqué par l'un de ses oncles, archidiacre de Soissons, et était devenu chanoine des églises de Paris et de Soissons dès son jeune âge.

Guillaume du Donjon, archevêque de Bourges (+ 1209)

Le clergé et les fidèles de Bourges cherchaient un saint évêque. Ils se tournèrent vers l’évêque de Paris, qui leur proposa son cousin, un chanoine de la cathédrale nommé Guillaume. Guillaume était également l’abbé de Chaalis, une abbaye située dans le nord de l’Ile de France, et en fait, il était comte de Nevers. Il était un ami de la cathédrale de Bourges et avait initialement choisi la vie religieuse pour une carrière riche et tranquille. Cependant, un jour, touché par la grâce de Dieu, il se convertit et devint moine à Grandmont, en Haute-Vienne.

En quête de plus d’austérité, il rejoignit les cisterciens de Pontigny en Bourgogne et fut nommé abbé de Chaalis, une filiale de Pontigny. Il devint rapidement connu comme l’évêque des pauvres, ce qui lui valut l’opposition des chanoines de Bourges, qui se sentaient négligés, ainsi que du roi Philippe-Auguste, à qui il reprochait son divorce et son remariage.

Guillaume, archevêque de Bourges, appartenait à la prestigieuse famille des comtes de Nevers. Il avait été éduqué par l’un de ses oncles, archidiacre de Soissons, et était devenu chanoine des églises de Paris et de Soissons dès son jeune âge. Une fois adulte et désireux de se retirer du monde, il se retira dans la solitude de Grandmont, où il vécut avec une pureté de conscience qui fut attestée devant le Pape Innocent III lors du quatrième Concile général du Latran. Suite à des divisions au sein de l’ordre de Grandmont, Guillaume craignit pour la tranquillité de son âme et rejoignit le monastère de Pontigny de l’Ordre de Cîteaux. Après un séjour prolongé, il fut nommé prieur, puis abbé de Fontaine-Jean et de Châlis, servant d’exemple à ses religieux en incarnant toutes les vertus, notamment l’innocence et la mortification.

Pendant ce temps, l’église de Bourges, privée de son pasteur, était en désaccord sur le choix de son archevêque. Malgré lui, Guillaume accepta les insignes épiscopaux et assura la charge avec humilité, sans se préoccuper de l’honneur qui y était associé. Il continua de pratiquer l’humilité, la mortification, la piété, le zèle et la miséricorde, tout comme il l’avait fait par le passé. Ce saint homme, souvent joyeux, ce qui pouvait déplaire à certains austères, se montrait sociable et aimable.

Saint Guillaume de Bourges, patron de la paroisse Saint-Guillaume du diocèse de Bourges, décéda le 10 janvier 1209 à cause d’un refroidissement contracté dans la cathédrale lors d’une prédication.

À Bourges, en 1209, saint Guillaume, évêque, brûlant du désir de la solitude et de la méditation, devint moine cistercien à Pontigny. Plus tard, il fut abbé de Châlis, puis promu évêque de Bourges, tout en maintenant l’austérité de sa vie et son habit religieux. Il se distingua par sa charité envers le clergé, les captifs et les miséreux.

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