Depuis 2000 ans

Saint Maximilien Kolbe

DR
DR
« Que notre amour se manifeste particulièrement quand il s’agit d’accomplir des choses qui ne nous sont pas agréables. Pour progresser dans l’amour de Dieu, nous ne connaissons pas de livre plus beau et plus vrai que Jésus-Christ crucifié. »

Frère mineur, martyr, fondateur de la Milice de l’Immaculée (+ 1941)

Né en 1894 à Łódź, en Pologne, entre à 16 ans chez les Franciscains conventuels de Lviv. Brillant étudiant, il fonde en 1917, avec quelques confrères, la Milice de l’Immaculée, un mouvement marial destiné à servir l’Église et le monde. Ordonné prêtre l’année suivante, il enseigne la philosophie et l’histoire, tout en développant un apostolat audacieux pour son temps : en 1922, il lance un mensuel de diffusion spirituelle, puis fonde la « Cité de l’Immaculée », centre de vie religieuse et missionnaire.

Son zèle missionnaire le conduit en 1930 au Japon, où il crée une autre « Cité » sur le modèle polonais, poursuivant la même œuvre d’évangélisation. Convaincu que les moyens modernes de communication peuvent servir la foi, il s’efforce de les utiliser pleinement. De retour en Pologne en 1936, il reprend la direction de son œuvre.En 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté, battu puis libéré. En février 1941, il est de nouveau arrêté et déporté au camp d’Auschwitz. En juillet, après l’évasion d’un prisonnier, les nazis désignent dix hommes pour être enfermés dans un bunker et condamnés à mourir de faim. Parmi eux, un père de famille supplie pour sa vie. Le père Kolbe s’avance et propose de prendre sa place. Interrogé sur son identité, il répond simplement : « Prêtre catholique ».Les jours qui suivent, il soutient ses compagnons de cellule par la prière et la parole. Il est le dernier survivant et meurt le 14 août 1941, achevé par une injection de phénol. Le père de famille qu’il avait sauvé sera présent, quarante et un ans plus tard, à la canonisation du martyr par saint Jean-Paul II, le 10 octobre 1982.

Pour l’Église, Maximilien Kolbe demeure un modèle de charité héroïque et de fidélité à Dieu, offrant sa vie dans un acte d’amour pur. Sa parole, écrite à un ami, résonne encore aujourd’hui : « Que notre amour se manifeste particulièrement quand il s’agit d’accomplir des choses qui ne nous sont pas agréables. Pour progresser dans l’amour de Dieu, nous ne connaissons pas de livre plus beau et plus vrai que Jésus-Christ crucifié. »

Avec Nominis

Recevez chaque jour notre newsletter !