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Saint Pierre Fourier

Saint Pierre Fourier a été béatifié le 29 janvier 1730 et canonisé par le pape Léon XIII le 27 mai 1897. Son corps est conservé dans l'église paroissiale de Mattaincourt, et il est vénéré comme le patron et le modèle des prêtres vosgiens.

Prêtre à Gray, en Franche-Comté (+ 1640)

Saint Pierre Fourier, prêtre catholique du 17e siècle, originaire de Lorraine, a accompli de grandes œuvres religieuses et sociales pendant sa vie.

Pierre Fourier est né à Mirecourt, dans les Vosges, le 30 novembre 1565. Il était le fils d’un marchand lorrain et a reçu une excellente éducation. À l’âge de vingt ans, il est entré chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin. Devenu prêtre, il a décliné l’opportunité de devenir professeur de théologie pour devenir curé d’une petite commune appelée Mattaincourt, où la majorité de la population était protestante, et l’endroit était surnommé « la petite Genève ». Malgré les défis, il a entrepris de réorganiser sa paroisse.

Pierre Fourier a accompli de nombreuses actions sociales et religieuses, notamment en fondant une caisse de secours mutuel pour aider les plus démunis et en créant une association pour l’éducation des filles, qui deviendra plus tard la Congrégation Notre-Dame, dirigée par Alix Le Clerc à partir de 1628. Il a également été chargé de réformer les Chanoines de Saint Augustin et en est devenu le supérieur général.

Pendant cette période, il a voyagé dans la région pour prêcher et a consacré ses nuits à écrire des lettres. En 1636, il a été exilé en Franche-Comté par le cardinal Richelieu, où il a passé le reste de sa vie. Il est décédé à Gray le 9 décembre 1640.

Saint Pierre Fourier a été béatifié le 29 janvier 1730 et canonisé par le pape Léon XIII le 27 mai 1897. Son corps est conservé dans l’église paroissiale de Mattaincourt, et il est vénéré comme le patron et le modèle des prêtres vosgiens.

Pierre Fourier était un homme dévoué à sa foi et à ses convictions, et son dévouement envers le duc de Lorraine plutôt que de se soumettre au roi de France lui a valu l’exil en Franche-Comté.

Il est également connu pour avoir refusé plusieurs fois l’épiscopat et pour sa contribution à la fondation de congrégations féminines, telles que les Chanoinesses régulières de Notre-Dame, dédiées à l’éducation des jeunes filles.

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