Sainte Aimée, née dans une famille noble d’Assise, faisait partie des Offreduccio ( famille noble et influente d’Assise) , tout comme sa tante bien-aimée, sainte Claire, et son oncle, le frère Rufin. Elle évoluait dans un milieu mondain, bien éloigné des idéaux de la vie religieuse. Cependant, une rencontre décisive allait bouleverser le cours de sa vie.
En 1213, Aimée rendit visite à sa tante au couvent de Saint-Damien. Cette rencontre marqua un tournant. Observant l’austérité et la vie de prière des Clarisses, elle ressentit un appel profond. En prenant la décision de rejoindre ce même couvent, elle renonça à ses privilèges mondains et s’engagea dans une voie de pénitence et d’humilité, imitant l’exemple de sa tante Claire.
Sa vie au couvent de Saint-Damien fut marquée par une pratique extrême de l’austérité. Elle se consacra entièrement à la prière, à la méditation et à la pénitence, au point que sa santé fragile en pâtit, réduisant ainsi ses jours. Sainte Aimée mourut prématurément, son dévouement spirituel ayant abrégé sa vie terrestre.
Son histoire témoigne d’une radicalité spirituelle et d’un amour infini pour Dieu, se consacrant à une vie de renoncement pour mieux suivre le Christ. Le cloître de Saint-Damien, aujourd’hui lieu emblématique des Clarisses, demeure un témoin de son héritage spirituel, un modèle d’authenticité et de ferveur religieuse.
Avec nominis