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Sainte Catherine de Sienne

Religieuse dominicaine, Docteur de l’Église (+ 1380)

Catherine, la benjamine d’une grande fratrie comptant 24 frères et sœurs, ressent dès son plus jeune âge l’appel à consacrer sa vie à Dieu. À seize ans, elle devient tertiaire dominicaine, tout en menant une existence d’austérité et de prière au sein de sa famille. Bien qu’ayant fait vœu de virginité, ses amis proches, les Caterini, la surnomment affectueusement “maman”.

Vivant dans l’ascèse et la prière, elle entretient une union étroite avec le Christ tout en restant attentive aux réalités quotidiennes. Elle se dévoue auprès des pauvres et des malades de Sienne, et correspond avec les grandes personnalités de son époque.

Son principal souci est l’unité de l’Église. Sans hésiter, elle écrit une lettre passionnée au Pape résidant alors à Avignon, le pressant de revenir à Rome. Elle se rend même personnellement à sa rencontre. Lorsque la chrétienté occidentale est déchirée par des schismes, elle soutient le Pape Urbain VI et œuvre avec détermination et diplomatie pour réunir l’Église autour de lui.

Catherine de Sienne nous apprend encore aujourd’hui “la science la plus sublime, qui est de connaître et d’aimer le Christ et son Église”. (source: VIS 20101124 480)

Elle s’engage également dans les conflits opposant les villes italiennes. Malgré son statut de recluse à Sienne, elle parcourt sans relâche le nord de l’Italie et le sud de la France en tant que médiatrice. Cependant, cette activité extérieure ne révèle qu’une facette de la vie de sainte Catherine. Elle est surtout connue pour son intense vie mystique, marquée par des extases où ses disciples, émerveillés, recueillent les prières qui jaillissent de ses lèvres.

Son “Dialogue”, qui est également un classique de la langue italienne, relate ses échanges enflammés avec le Christ, qu’elle rejoint à l’âge de 33 ans dans la vision béatifique.Elle a été proclamée docteur de l’Église en 1970.

Elle est copatronne de l’Europe où elle est célébrée par une ‘fête’ : “Elle entra avec un regard assuré et des paroles enflammées au cœur des problèmes sociaux et politiques qui ont secoué l’Europe de son temps.” (Jean Paul II 1999).

Catherine de Sienne nous apprend encore aujourd’hui “la science la plus sublime, qui est de connaître et d’aimer le Christ et son Église”. (source: VIS 20101124 480)

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