Depuis 2000 ans

Sainte Céline, mère de saint Remi de Reims : un modèle de foi et de douceur chrétienne

DR
DR
La tradition rapporte qu’un ermite du nom de Montanus, retiré dans les bois de La Fère, annonça à Céline, à la suite de visions répétées, qu’elle mettrait au monde un fils d’un mérite exceptionnel

(Ve siècle)

Dans la discrétion des foyers où se transmet la foi, certaines âmes ont marqué l’histoire de l’Église par leur humilité et leur fidélité. Sainte Céline, mère de saint Remi, archevêque de Reims, appartient à ces figures lumineuses du Ve siècle dont la sainteté s’est d’abord manifestée dans le cadre familial.

Épouse d’Émile, comte de Laon, Céline s’illustra par sa douceur et son caractère profondément chrétien. Unis par une même foi, les époux vécurent dans une harmonie exemplaire, témoignant d’un mariage vécu comme un chemin de sanctification. De leur union naquirent trois fils, tous devenus prêtres. Le plus jeune, Remi, confié aux soins des clercs de l’église Sainte-Marie de Laon, allait devenir le grand évêque de Reims, apôtre des Francs et baptiseur du roi Clovis.La tradition rapporte qu’un ermite du nom de Montanus, retiré dans les bois de La Fère, annonça à Céline, à la suite de visions répétées, qu’elle mettrait au monde un fils d’un mérite exceptionnel. Cette prophétie se réalisa pleinement dans la mission de saint Remi, dont la vie transforma durablement la Gaule chrétienne.

Sainte Céline fut également la mère de Principius, évêque de Soissons, et grand-mère de Lupus, qui succéda à son oncle dans ce même siège épiscopal. Ainsi, la lignée de Céline fut profondément marquée par le service de l’Église, témoignant de la fécondité spirituelle d’une foi vécue au sein de la famille.Comme sainte Sylvie, mère du pape saint Grégoire le Grand, Céline est de ces femmes dont la sainteté s’est révélée dans le silence du devoir accompli et dans la transmission de la foi aux générations futures.

Sainte Céline est fêtée le 22 octobre au Propre du diocèse de Reims, ainsi qu’en certains lieux du diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin.À Laon, après l’an 458, s’endormit dans le Seigneur sainte Céline, mère des saints évêques Principius de Soissons et Remi de Reims, exemple de fidélité et de tendresse chrétienne, dont l’héritage spirituel demeure vivant dans la mémoire de l’Église.

Recevez chaque jour notre newsletter !

RESTEZ CONNECTÉS !

Suivez l’actualité quotidienne des chrétiens en France et dans le monde

Rejoignez nos 60 000 abonnés : inscrivez ci-dessous votre adresse mail et recevez notre newsletter tous les jours, c’est gratuit !