Veuve, ermite au pays de Galles (Ve siècle)
Sainte Gladys, veuve et ermite du pays de Galles au Ve siècle, figure parmi les nombreuses reines des petits royaumes gallois. Toutefois, son histoire est marquée par un chemin de rédemption, un parcours spirituel profondément ancré dans la pénitence et la fidélité à Dieu.
Sa jeunesse, marquée par un mariage tumultueux, a laissé un vide spirituel, où sa fidélité conjugale fut longtemps incertaine. Cependant, après la mort de son époux, elle se tourna vers la prière et la solitude, choisissant de vivre une vie d’ermite pour expier ses fautes. Elle se retire ainsi dans l’isolement, d’abord à Pencarnau, puis à Gelligaer, où elle se consacre entièrement à la prière et à la méditation.
Selon la légende, Sainte Gladys aurait été enlevée par Gwynllyw, un roi voisin, dont l’ardeur guerrière ne parvint pas à dominer la sagesse et la douceur de la sainte. En dépit de cet enlèvement, elle apaisa le roi, et de leur union naquirent plusieurs enfants, dont le bienheureux Saint Cadoc, qui devint l’un des saints les plus vénérés du pays de Galles.Le parcours spirituel de Sainte Gladys ne se résume pas à une simple retraite monastique. Elle fut, en vérité, un modèle de réconciliation avec Dieu. Dieu, dans sa miséricorde, pardonna ses fautes, et elle lui rendit grâce par une vie entièrement donnée au service divin.Aujourd’hui, elle est vénérée à travers des vitraux dans l’église de Caerphilly, où son image est immortalisée pour rappeler son rôle exemplaire. Sainte Gladys, une femme qui, par sa conversion et son dévouement, incarne la possibilité de rédemption et de transformation spirituelle.
À travers la figure de Sainte Gladys, nous percevons une image puissante de la grâce divine qui, loin de condamner, invite à la pénitence et à la prière, offrant à ceux qui cherchent la réconciliation une vie nouvelle dans le Seigneur.
Avec nominis
