Impératrice byzantine (+ 329)
La figure de sainte Hélène (+329), impératrice byzantine et mère de l’empereur Constantin, demeure une lumière dans l’histoire de l’Église et de la civilisation chrétienne.Née dans une condition modeste, fille de domestiques et servante d’auberge, elle fut choisie comme épouse de second rang par le centurion Constance Chlore. Mais lorsque celui-ci devint César, il répudia Hélène afin d’épouser une princesse impériale. Reléguée à Trèves, elle vécut dans une forme d’exil doré avec son fils Constantin, né à Naissus, dans l’actuelle Serbie.
Malgré cette épreuve, l’histoire divine se déployait : Constantin, devenu empereur de Rome, resta toujours fidèle et dévoué à sa mère. Il la fit venir à ses côtés, lui offrit un palais somptueux, fit frapper des monnaies à son effigie et la couvrit d’honneurs dignes de son rang.Chrétienne fervente, sainte Hélène entreprit un pèlerinage en Terre Sainte. Son objectif était clair : retrouver les traces vivantes de la Passion et protéger les lieux où le Christ avait souffert et triomphé. Elle fit édifier trois basiliques qui marquent encore la mémoire de l’Église : à Bethléem, sur le lieu de la Nativité, à Jérusalem, sur le site de la Résurrection, et sur le Calvaire, là où fut trouvée la Croix du Seigneur. Sa quête spirituelle, empreinte de simplicité et de ferveur, se fit héritage durable pour les générations chrétiennes.
C’est à Nicomédie, au retour de ce pèlerinage, qu’elle remit son âme à Dieu. Son corps fut transféré à Rome, où son sarcophage de porphyre est encore conservé au Vatican, silencieux témoin de cette vie marquée par l’humilité, la foi et la grandeur impériale sanctifiée.L’Église se souvient d’elle comme de la femme qui, mêlée à la foule, visitait les églises, secourait les pauvres et rappelait, par sa dévotion à la Croix, que la gloire de l’empire terrestre n’est rien sans la victoire du Christ.
Avec nominis