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Sainte Hélène

Vision de Sainte Héléne par Paolo Caliari, dit Veronese, (Vérone 1528 – Venise 1588)
Vision de Sainte Héléne par Paolo Caliari, dit Veronese, (Vérone 1528 – Venise 1588)
Sainte Hélène est également reconnue pour avoir découvert la Vraie Croix, un héritage précieux qu'elle a légué à la chrétienté.

Impératrice byzantine (+ 329)

Sainte Hélène, impératrice et mère de l’empereur Constantin le Grand, est née vers 250 dans une famille modeste. Fille de domestiques et servante dans une auberge, elle fut choisie comme épouse de second rang par Constance Chlore, un centurion qui deviendra plus tard César. Lorsqu’il accéda à des positions plus élevées, il la répudia, laissant Hélène avec leur fils, Constantin, dans un exil doré à Trèves, après une naissance à Nish en Serbie.

Malgré son statut, Hélène demeura en bons termes avec Constance Chlore, qui, devenu empereur, se remaria avec une princesse impériale. Lorsque Constantin fut proclamé empereur en 306 par ses légions en Gaule, il honora sa mère en la faisant venir à Rome. Il lui fit construire un somptueux palais et frappa des monnaies à son effigie, la couronnant du diadème royal.

Sainte Hélène se convertit au christianisme et entreprit un pèlerinage en Palestine, déterminée à retrouver les reliques de la Passion du Christ. Elle lança la construction de trois basiliques : à Bethléem, sur le site de la Nativité ; au Calvaire, là où le Christ fut crucifié ; et à Jérusalem, sur les lieux de la Passion et de la Résurrection. Ces édifices visaient à protéger les lieux saints et à promouvoir la dévotion chrétienne.

Elle mourut à Nicomédie, au retour de son voyage en Terre Sainte. Ses restes furent transportés à Rome, où son sarcophage en porphyre est toujours visible au Vatican. Sainte Hélène est également reconnue pour avoir découvert la Vraie Croix, un héritage précieux qu’elle a légué à la chrétienté.

À Rome, sur la voie Labicane, elle est vénérée pour sa piété et son engagement envers les œuvres de charité. Sa vie, marquée par une foi profonde et une quête dévouée des lieux saints, continue d’inspirer les chrétiens du monde entier.

À la Révolution française, Dom Jean-Baptiste Grossard sauva les reliques de Sainte Hélène, qui furent, en 1820, déposées dans l’église Saint-Leu-Saint-Gilles de Paris, église capitulaire de l’Ordre du Saint-Sépulcre en France.

Aujourd’hui elles font l’objet d’une vénération œcuménique, de la part des fidèles catholiques et des chrétiens orthodoxes qui se rendent nombreux en pèlerinage pour invoquer celle qui a tant aimé la Terre Sainte.

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