(Ier siècle)
Huit jours après la Nativité du Seigneur Jésus-Christ, l’Église célèbre avec solennité celle qui, dans l’humble obéissance à l’Esprit-Saint, a offert au Verbe de Dieu son humanité : sainte Marie, Mère de Dieu. Par cette maternité unique, elle a permis l’union parfaite entre le divin et l’humain, rendant possible l’Incarnation.
Au Concile d’Éphèse, en 431, Marie fut proclamée Theotokos – Mère de Dieu. Ce titre affirme la divinité de son fils Jésus, tout en respectant pleinement la distinction entre Marie, créature humaine, et le Fils éternel de Dieu. Ce dogme met en lumière l’action de Dieu dans le mystère de l’Incarnation, où le Verbe prit chair en elle pour habiter parmi les hommes. Comme le déclarèrent les Pères conciliaires, « en elle, le Verbe s’est fait chair et le Fils de Dieu a habité parmi nous ».
Le 1er janvier, en l’Octave de la Nativité et au jour de la circoncision du Christ, l’Église tourne son regard vers la Mère de Jésus. Ce jour souligne non seulement son rôle unique dans l’histoire du salut, mais aussi son exemple de foi et d’humilité. La Vierge Marie, par son « fiat » prononcé à l’Annonciation, devient le modèle de l’accueil de la volonté divine, un exemple pour tous les croyants.
Dans l’église de Quinçay, à Vienne, une illustration la représente comme enseignante, transmettant par sa vie et son témoignage les mystères de la foi. Elle enseigne non seulement par ses paroles, mais surtout par son silence contemplatif et son abandon confiant à Dieu.
En ce jour de fête, méditons ces paroles inspirées du Concile d’Éphèse : « Salut, Marie, Mère de Dieu, par qui est venu le salut du monde ! » Que cette célébration renforce notre confiance en celle qui intercède pour nous auprès de son Fils, le Prince de la Paix, à qui a été donné le nom au-dessus de tout nom.
Avec nominis