Veuve, moniale (+ 1457)
Le culte de sainte Rita est mieux documenté que sa propre vie. Néanmoins, on peut esquisser ses grandes lignes. Originaire d’un petit village italien, elle fut l’enfant tant attendue d’un couple âgé. Dès son plus jeune âge, elle exprime le désir de se consacrer à Dieu, en dépit des souhaits de ses parents.
Malgré cela, elle accepte d’épouser Fernandino, un homme violent, avec qui elle a deux fils. Elle mène une vie d’épouse et de mère exemplaire. Cependant, les conflits entre familles sont violents dans l’Italie du XVe siècle; Fernandino est assassiné après 18 ans de mariage, au cours desquels la douceur de Rita a progressivement transformé son mari brutal en un homme de paix et de charité.
Sa mort est dévastatrice pour Rita, d’autant plus qu’elle découvre que ses fils, désireux de venger leur père, sont prêts à commettre un meurtre à leur tour. Rita implore Dieu de les rappeler à lui plutôt que de les laisser devenir des assassins. Sa prière est exaucée.
Se retrouvant seule, Rita s’efforce de réconcilier les familles ennemies, pardonnant même aux meurtriers, avant de rejoindre l’ordre des Augustines de Cascia. Elle y mène une vie mystique intense et reçoit les stigmates de la Passion du Christ. À sa mort, les miracles se multiplient sur sa tombe, donnant naissance à un culte populaire qui se propage rapidement. Sainte Rita est aujourd’hui connue comme la “sainte des causes désespérées”.
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