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Sainte Rosine

Peu de détails subsistent sur sa vie, mais la tradition chrétienne la présente comme une vierge dévouée au Christ, ayant accepté le martyre plutôt que de renier sa foi.

Martyre des premiers siècles

Vénérée depuis le XIVe siècle en Souabe, Sainte Rosine demeure l’une de ces figures discrètes mais puissantes du christianisme des premiers siècles. Martyre et ermite, elle est honorée comme la patronne de la ville de Wengligen, près d’Apfeltrang, dans le diocèse d’Augsbourg, en Allemagne.

Peu de détails subsistent sur sa vie, mais la tradition chrétienne la présente comme une vierge dévouée au Christ, ayant accepté le martyre plutôt que de renier sa foi. Le lys qu’elle tient dans les représentations iconographiques symbolise sa pureté, la palme évoque sa victoire spirituelle sur le mal, et l’épée rappelle le sacrifice de sa vie pour le Seigneur. La présence des roses sur le retable de la chapelle qui lui est consacrée, érigée en 1679, souligne son association avec la beauté de l’âme et la douceur de l’espérance chrétienne.

La chapelle de Wengligen, véritable témoignage de la ferveur populaire, continue d’être un lieu de pèlerinage où les fidèles viennent demander son intercession. Sainte Rosine incarne la force humble des premières martyrs, ces femmes dont le courage silencieux et la fidélité absolue au Christ ont marqué les premiers temps de l’Église. Elle nous rappelle que la vérité de la foi s’enracine dans le don de soi et le témoignage jusqu’au bout, même au prix de la vie.

Que son exemple inspire les chrétiens d’aujourd’hui à rester fermes dans la foi et fidèles dans le combat spirituel, à l’image de cette fleur martyre de Souabe.

Avec nominis

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