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Sainte Thérèse de Lisieux manifeste sa confiance en la bonté de la Sainte Vierge

En ce jour de la fête solennelle de la nativité de la Sainte Vierge , nous vous proposons de lire ou relire cette citation extraite du manuscrit autobiographique C, qui était destiné à Mère Marie de Gonzague, la prieure du couvent.

Le 3 juin 1897, à la demande de Mère Agnès, Mère Marie de Gonzague a demandé à Thérèse de poursuivre la rédaction de ses mémoires.

“Au contraire j’aime beaucoup les prières communes car Jésus a promis de se trouver au milieu de ceux qui s’assemblent en son nom je sens alors que la ferveur de mes soeurs supplée à la mienne, mais toute seule (j’ai honte de l’avouer) la récitation du chapelet me coûte plus que de mettre un instrument de pénitence…

Je sens que je le dis si mal!

J’ai beau m’efforcer de méditer les mystères du rosaire, je n’arrive pas à fixer mon esprit… Longtemps je me suis désolée de ce manque de dévotion qui m’étonnait, car j’aime tant la Sainte Vierge qu’il devrait m’être facile de faire en son honneur des prières qui lui sont agréables.

Maintenant je me désole moins, je pense que la Reine des Cieux étant ma MERE, elle doit voir ma bonne volonté et qu’elle s’en contente. Quelquefois, lorsque mon esprit est dans une si grande sécheresse qu’il m’est impossible d’en tirer une pensée pour m’unir au Bon Dieu, je récite très lentement un « Notre Père » et puis la salutation angélique; alors ces prières me ravissent, elles nourrissent mon âme bien plus que si je les avais récitées précipitamment une centaine de fois… 

La Sainte Vierge me montre qu’elle n’est pas fâchée contre moi, jamais elle ne manque de me protéger aussitôt que je l’invoque. S’il me survient une inquiétude, un embarras, bien vite je me tourne vers elle et toujours comme la plus tendre des Mères elle se charge de mes intérêts.

Que de fois en parlant aux novices, il m’est arrivé de l’invoquer et de ressentir les bienfaits de sa maternelle protection!…

Souvent les novices me disent: « Mais vous avez une réponse à tout, je croyais cette fois vous embarrasser… où donc allez-vous chercher ce que vous dites? »

Il en est même d’assez candides pour croire que je lis dans leur âme parce qu’il m’est arrivé de les prévenir en leur disant ce qu’elles pensaient.”

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