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“Sauvons nos églises”: un appel aux dons pour restaurer le patrimoine après le séisme

Il y a peu plus d’un mois, le 16 juin, un séisme d’une magnitude de 5,3 à 5,8 a secoué plusieurs communes de l’ouest de la France, provoquant un traumatisme durable pour les habitants et laissant des conséquences alarmantes sur les infrastructures locales, y compris les églises et les cimetières. Dix églises situées en Charente-Maritime et dans les Deux-Sèvres ont été particulièrement touchées : Saint-Pierre de Cram-Chaban, Notre-Dame de Courçon, Saint-Gérard de La Laigne (épicentre du séisme), Saint-Pierre de La Ronde, La Transfiguration à Saint-Sauveur-d’Aunis, Saint-André du Gué-d’Alleré, Saint-Ouen de Saint-Ouen-d’Aunis, Saint-Cyr d’Arçais, Saint-Pierre de Mauzé-sur-le-Mignon et Saint-Hilaire de Saint-Hilaire-la-Palud.

Ces églises ont subi des dégradations importantes, telles que des fissures, des chutes de pierres et des dommages aux clochers. Pour les petites communes de moins de mille habitants concernées, le coût de la consolidation et de la remise en état de ces édifices représente une charge financière lourde, souvent difficile à assumer pour elles seules.

Face à cette situation critique, la Fondation du patrimoine a décidé de se mobiliser et de s’associer aux municipalités touchées pour lancer l’opération “SOS Séisme, Sauvons nos églises”.

L’objectif de cette initiative est de collecter des dons auprès des particuliers et des entreprises afin de soutenir la restauration et la sauvegarde de ces lieux emblématiques du patrimoine français.

Le 27 juillet à 17 heures, une convention sera signée entre la Fondation du patrimoine et les maires des communes concernées, marquant ainsi le début de la collecte de dons. Alors que les compagnies d’assurances ont annoncé une compensation estimée entre 150 et 200 millions d’euros pour l’ensemble des dégâts causés par le séisme, la restauration des églises n’est que partiellement prise en compte. C’est pourquoi la mobilisation de tous est essentielle pour préserver ces édifices chargés d’histoire et de sens pour les habitants qui y ont célébré des moments importants de leur vie.

La Fondation du patrimoine ne souhaite pas attendre que les entreprises compétentes chiffrant les réparations, mais agit rapidement pour aider les communes dans le besoin. Les travaux de réparation pourraient prendre plusieurs mois, d’où l’urgence d’une aide rapide. L’appel aux dons lancé le 27 juillet sera ouvert dans la durée, et un premier bilan sera dressé à la mi-septembre.

La Fondation espère également que les entreprises des pôles économiques voisins, tels que le Niortais et La Rochelle, se joindront à cette noble cause pour permettre aux communes de retrouver leur patrimoine intact sans avoir à supporter le fardeau financier supplémentaire.

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