La députée finlandaise Päivi Räsänen est actuellement jugée pour « discours de haine » et « incitation à l’ethnicité », simplement pour avoir partagé en public, en 2019, ses croyances bibliques et religieuses sur le mariage en tant qu’union entre un homme et une femme.
Une telle décision semble véritablement scandaleuse et bouleversante mais c’est pourtant la réalité …
Räsänen, âgée de 63 ans, est poursuivie pour avoir enfreint les lois finlandaises sur le discours de haine en utilisant des versets bibliques pour exprimer son soutien au mariage traditionnel.
Päivi Räsänen
Son procès se déroule sur deux jours, les 31 août et 1er septembre. En 2019, Räsänen a critiqué l’idéologie LGBTQ+, se demandant comment ces points de vue pouvaient être conciliés avec les écritures. Dans son tweet, elle faisait référence aux versets de Romains 1:24-27, qui condamnent clairement l’activité homosexuelle.
Ce qui ajoute encore plus de scandale à cette affaire, c’est que non seulement Räsänen est sur le banc des accusés, mais aussi un évêque luthérien finlandais du nom de Juhana Pohjola. Ce dernier est également poursuivi pour discours de haine pour avoir publié une brochure rédigée par Räsänen, défendant la compréhension biblique de la sexualité et du mariage.
Bien qu’ils aient été acquittés à l’unanimité par un tribunal de district finlandais en 2022, les procureurs ont fait appel de leur acquittement devant la Cour d’appel d’Helsinki. Ainsi, les deux inculpés risquent maintenant des amendes de plusieurs dizaines de milliers d’euros et jusqu’à deux ans de prison s’ils sont reconnus coupables. De plus, le tribunal pourrait décider de censurer les publications de Räsänen.
La réaction à ce procès scandaleux ne s’est pas limitée à la Finlande. Päivi Räsänen et Juhana Pohjola sont défendus par l’Alliance Defending Freedom International (ADF). Paul Coleman, directeur exécutif de l’ADF International, a déclaré dans un communiqué la semaine dernière que « la poursuite implacable » de Räsänen non seulement a consommé quatre années de sa vie, mais « intimide également les autres au silence ». Coleman a souligné que « dans une société démocratique, chacun devrait être libre de partager ses croyances sans craindre des poursuites judiciaires de l’État ».
Le prétexte de la laïcité est détourné et il devient une dictature de la pensée, en revanche les lobby LGBT s’en emparent pour, sans états d’âme, imposer leur idéologie…
